Le Seigneur est proche
Dans ces versets, nous avons la plainte de l’Éternel affligé par la désobéissance d’Israël.
De manière prophétique, le Seigneur dit : “L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé” (Psaume 69. 21).
En s’adressant à Judas, il lui a demandé : “Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ?” (Luc 22. 48). Nous voyons à quel point le Seigneur a été affecté par le fait qu’un compagnon, quelqu’un qu’il appelait son ami, qui mangeait et qui allait au temple avec lui, était celui qui allait le trahir (voir Psaume 41. 10 ; 55. 13-14).
Il pleurera sur Jérusalem qui l’a rejeté alors qu’il aurait voulu rassembler ses enfants sous sa protection et ses soins, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes (Luc 19. 41 ; Matthieu 23. 37).
Combien le Seigneur a souffert et souffre de nos désobéissances !
D’autre part, son cœur est réchauffé par nos louanges et par notre obéissance.
Il se réjouit de l’honnêteté et de la droiture (Proverbes 11. 1, 20) ; de l’obéissance (1 Samuel 15. 22) ; et d’un cœur brisé et humilié (Psaume 51. 19).
L’obéissance des enfants à leurs parents est agréable au Seigneur (Colossiens 3. 20).
Il s’est réjoui de l’attitude de Marie, lorsqu’elle s’est assise à ses pieds pour l’écouter ; plus tard, lorsque sans un mot elle a versé son parfum de nard pur, il a dit : “Elle a fait une bonne œuvre envers moi” (Matthieu 26. 10).
Nos actions peuvent parfois causer beaucoup de peine au Seigneur ; mais