Le Seigneur est proche
Hérode était obstiné et marqué par l’immoralité. Cependant, il avait du respect pour Jean le Baptiseur et le protégeait de la colère meurtrière de sa femme Hérodias. Quelles étaient ses résolutions lorsqu’il “l’avait entendu” et qu’il “faisait beaucoup de choses” ? Les échanges avec Jean travaillaient sans doute sa conscience et commençaient peut-être à l’influencer car il “l’écoutait volontiers”.
Cependant, malgré ces échanges réguliers, Hérode n’a pas véritablement changé. Ses impulsions naturelles reprennent le dessus, malgré l’aspect spirituel de ces discussions.
Lors de sa fête d’anniversaire, enivré de plaisir et ravi par la danse de sa belle-fille, il se précipite pour lui offrir tout ce qu’elle désire jusqu’à la moitié de son royaume (v. 22-23). Lorsqu’elle lui demande la tête de Jean, Hérode aurait pu refuser, car c’était un homme puissant. Mais son orgueil l’en empêche, car il ne veut pas perdre la face devant les dignitaires qui sont à sa table (v. 26). Il accepte, et Hérodias obtient ce qu’elle désirait.
Toutefois, Hérode ne pourra pas oublier qu’il porte la responsabilité de la mort de Jean : “C’est Jean que j’ai fait décapiter”, dit-il (v. 16). Bien que sa volonté ait protégé Jean pendant un certain temps, c’est finalement le plaisir et l’orgueil qui ont pris le dessus, le poussant à commettre un péché encore plus grand.