Le Seigneur est proche
Les hommes haïssaient le Seigneur Jésus. “Il est méprisé et délaissé des hommes” (Ésaïe 53. 3). Jésus a dit prophétiquement : “Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête” (Psaume 69. 5).
À Nazareth, Jésus annonce aux Juifs que la grâce de Dieu ne se limitera pas à eux, mais qu’elle s’étendra aussi aux païens. Alors, remplis de colère, “ils se levèrent, le chassèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l’en précipiter” (Luc 4. 29). Ils l’auraient tué si, par son pouvoir divin, il n’avait pas poursuivi son chemin “en passant au milieu d’eux” (v. 30).
Quand le moment est venu pour lui de donner sa vie, ils l’arrêtent, lui bandent les yeux, le battent et lui demandent de dire qui l’a frappé.
Il subit ensuite un simulacre de procès ; on l’accuse de blasphème, et on fait comparaître de faux témoins contre lui. On le fouette, on lui met une couronne d’épines sur le front et un roseau dans la main. Il subit les moqueries des soldats du gouverneur : “Ils se moquaient de lui en disant : Salut, roi des Juifs ! Ayant craché sur lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête” (Matthieu 27. 29-30).
Et après tout cela, ils le conduisent au lieu du Crâne et le crucifient. S’asseyant, ils se moquent encore de lui en le défiant de descendre de la croix s’il est le Fils de Dieu.
Comment le Seigneur réagit-il à ce traitement douloureux et si injuste ? “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”. Pierre résume ainsi la situation : “Lui qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement” (1 Pierre 2. 23).