Le Seigneur est proche
La graisse du sacrifice a son importance. L’Écriture la mentionne pour la première fois avec le sacrifice d’Abel (Genèse 4. 4), qui était “meilleur” que celui de Caïn (Hébreux 11. 4). Ce dernier verset montre que la graisse du sacrifice souligne non seulement l’excellence du sacrifice, mais qu’elle représente aussi l’état de cœur de celui qui l’offre.
La Parole de Dieu associe souvent ces deux aspects. Un sacrifice abîmé reflétait le mauvais état spirituel de celui qui l’offrait et des sacrificateurs (voir Malachie 1. 6-14).
La graisse était toujours réservée à Dieu seul, tout comme le sang. C’étaient les droits de Dieu en tant que Créateur et Rédempteur. La graisse montrait que l’animal offert en sacrifice était sain : c’était rendre gloire à Dieu que de lui offrir un animal en excellente santé.
Cette graisse recouvrait les parties intérieures, ou intestins, qui ne sont visibles que par Dieu. La graisse était également liée au foie et aux reins, ou rognons (Lévitique 3. 3-4, 10), représentant le discernement – “même durant les nuits mes reins m’enseignent” (Psaume 16. 7). Offerts à Dieu et entièrement réservés pour lui (Lévitique 3. 16-17), ils représentent l’excellence du dévouement de Christ que Dieu voyait et appréciait pleinement.
Dieu désire aussi que ce que nous faisons, ne soit pas seulement correct extérieurement, en apparence, mais que dans la profondeur de notre être et dans la compréhension de ses pensées, nous lui soyons attachés en vérité dans la pureté de sentiments tout entiers pour lui. Il “sonde le cœur” et il “éprouve les reins” (Jérémie 17. 10) ;