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Le Seigneur est proche

Il présentera, du sacrifice de prospérités, un sacrifice fait par feu à l’Éternel : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur.
Lévitique 3. 3
La graisse du sacrifice de prospérités (2)

La graisse du sacrifice a son importance. L’Écriture la mentionne pour la première fois avec le sacrifice d’Abel (Genèse 4. 4), qui était “meilleur” que celui de Caïn (Hébreux 11. 4). Ce dernier verset montre que la graisse du sacrifice souligne non seulement l’excellence du sacrifice, mais qu’elle représente aussi l’état de cœur de celui qui l’offre.

La Parole de Dieu associe souvent ces deux aspects. Un sacrifice abîmé reflétait le mauvais état spirituel de celui qui l’offrait et des sacrificateurs (voir Malachie 1. 6-14).

La graisse était toujours réservée à Dieu seul, tout comme le sang. C’étaient les droits de Dieu en tant que Créateur et Rédempteur. La graisse montrait que l’animal offert en sacrifice était sain : c’était rendre gloire à Dieu que de lui offrir un animal en excellente santé.

Cette graisse recouvrait les parties intérieures, ou intestins, qui ne sont visibles que par Dieu. La graisse était également liée au foie et aux reins, ou rognons (Lévitique 3. 3-4, 10), représentant le discernement – “même durant les nuits mes reins m’enseignent” (Psaume 16. 7). Offerts à Dieu et entièrement réservés pour lui (Lévitique 3. 16-17), ils représentent l’excellence du dévouement de Christ que Dieu voyait et appréciait pleinement.

Dieu désire aussi que ce que nous faisons, ne soit pas seulement correct extérieurement, en apparence, mais que dans la profondeur de notre être et dans la compréhension de ses pensées, nous lui soyons attachés en vérité dans la pureté de sentiments tout entiers pour lui. Il “sonde le cœur” et il “éprouve les reins” (Jérémie 17. 10) ; il voit donc si ce que nous exprimons dans nos louanges, et de toute manière par nos lèvres, est vraiment une réalité dans nos cœurs.

d’après A.E. Bouter
Même alors qu’il détournait sa face de la sainte Victime pour le péché, Dieu trouvait ses délices en elle, ce dont rend témoignage la graisse qui, dans le sacrifice pour le péché et dans le sacrifice de prospérités, était brûlée sur l’autel. Elle représentait tout ce qui, en Christ, faisait les délices du Père : l’énergie de ses affections, son obéissance jusqu’à la mort. Durant les heures de ténèbres de la croix, Dieu cachait sa face à Christ fait péché, mais son cœur était néanmoins réjoui par ce que Christ était en lui-même.

d’après M. Tapernoux

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