Le Seigneur est proche
Nous connaissons peut-être des chrétiens isolés, déçus et même meurtris par nos faiblesses et nos manquements. L’isolement volontaire, cependant, est-il un chemin que Dieu nous invite à suivre ?
Considérons Jésus, le seul Homme parfait qui ait foulé le sol de cette terre ! Certes, il était, d’une certaine manière, isolé, “séparé des pécheurs” (Hébreux 7. 26), et personne ne l’était davantage que lui. Il n’avait aucune affinité avec l’environnement dans lequel il se trouvait. “Le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui [Israël], et les siens ne l’ont pas reçu” (Jean 1. 11). “J’ai attendu que quelqu’un ait compassion de moi, mais il n’y a eu personne… et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé” (Psaume 69. 21).
Même ses disciples bien-aimés n’ont pas réellement pu le comprendre. Ils ont dormi sur la montagne de la transfiguration en présence de sa gloire (Luc 9. 32), et ils ont dormi dans le jardin de Gethsémané en présence de son angoisse terrible (Luc 22. 45). Ils l’ont tiré de son sommeil par leurs craintes incrédules et n’ont cessé de l’importuner par leurs questions ignorantes et leurs pensées souvent déraisonnables.
Oui, Jésus pouvait vraiment se sentir seul, si on considère l’incompréhension de son entourage !
Comment a-t-il fait face à tout cela ? Il a répondu à leurs questions ; il a corrigé leurs pensées ; il a apaisé leurs craintes ; il a résolu leurs difficultés ; il a pourvu à leurs besoins ; il a tenu compte de leurs faiblesses ; il a mentionné leur dévouement au moment où ils allaient l’abandonner ; il a posé sur eux son regard plein d’amour et il les a aimés malgré tout, et jusqu’au bout : “Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin” (Jean 13. 1).
Cherchons à nous imprégner de l’esprit de notre Maître, avec son cœur si large et plein d’amour, et marchons sur ses traces ! Combien nous avons besoin de laisser le Saint Esprit “verser dans nos cœurs” cet amour divin (Romains 5. 5) !