Le Seigneur est proche
Les disciples ont dû être stupéfaits et pleins de crainte lorsque, en réponse à leur cri, Jésus s’est levé de son sommeil et d’un seul mot a calmé le vent et la mer !
Ah, pourquoi n’ont-ils pas eu de foi ? Ils auraient pu s’étendre à côté de lui et connaître une merveilleuse paix, une paix ininterrompue dans la tempête ; par leur confiance en lui, cette nuit même aurait pu être la plus mémorable de toutes. Ils auraient pu partager sa paix, car ce n’était pas l’indifférence qui marquait son sommeil, mais la paix, une paix triomphante, belle, imperturbable, au milieu de la tempête qui faisait rage sur la mer.
Et ils n’étaient pas plus en sécurité lorsque ce grand calme s’est étendu sur les eaux qu’ils ne l’étaient quand les grandes vagues déferlaient sur eux : l’homme dormant dans leur navire battu par la tempête était le Seigneur de l’univers. Peu importaient les circonstances, ils étaient sous sa garde. S’ils l’avaient compris, ils auraient pu l’honorer de leur foi et s’épargner bien des soucis.
Prenons garde de ne pas perdre notre confiance dans le Seigneur comme l’ont fait ces hommes craintifs. Nous parlons peut-être facilement de la sécurité que nous avons en lui par beau temps, mais
Nous sommes-nous confiés en lui comme étant Celui qui peut nous garder ? Il est tout à fait digne de notre confiance. Connaissons-nous si bien son amour et sa sagesse que nous pouvons lui confier la barre de notre petite embarcation et le laisser nous conduire ? Lui posons-nous parfois cette question : “Ne te soucies-tu pas… ?” ? Laissons alors les Écritures nous donner la réponse : “Rejetant sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 7).