Le Seigneur est proche
Le sacrifice de prospérités est aussi appelé “sacrifice de paix” ou “sacrifice de communion”. Celui qui l’apportait s’identifiait à son offrande en posant sa main sur l’animal qui devait être pur. Comme pour l’holocauste, par l’imposition de ses mains, les excellentes qualités de la victime pure étaient comme transférées à celui qui l’offrait. En immolant son sacrifice, il entrait par l’esprit et par le cœur, au moins partiellement, dans ce que signifiait être immolé en tant que sacrifice. Abraham avait fait cette expérience lorsqu’il avait placé son fils Isaac sur l’autel. De plus, celui qui offrait le sacrifice, ainsi que sa famille et ses invités qui s’étaient purifiés, pouvaient en manger : c’est le seul sacrifice dont les adorateurs pouvaient manger. Personne ne mangeait de l’holocauste qui était entièrement brûlé sur l’autel, et seuls les sacrificateurs mangeaient du sacrifice pour le péché.
Tout cela se déroulait en présence de Dieu, à l’entrée de la tente de rassemblement, le lieu désigné par Dieu. Nous aussi, nous avons un tel lieu désigné aujourd’hui (voir Matthieu 18. 20). Les sacrificateurs, qui s’occupaient du service de l’autel, “faisaient aspersion du sang sur l’autel, tout autour”, comme puissant témoignage de sa valeur.
Aujourd’hui,