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Le Seigneur est proche

Il posera sa main sur la tête de son offrande, et il l’égorgera à l’entrée de la tente de rassemblement ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour.
Lévitique 3. 2
S’impliquer dans le sacrifice de prospérités (1)

Le sacrifice de prospérités est aussi appelé “sacrifice de paix” ou “sacrifice de communion”. Celui qui l’apportait s’identifiait à son offrande en posant sa main sur l’animal qui devait être pur. Comme pour l’holocauste, par l’imposition de ses mains, les excellentes qualités de la victime pure étaient comme transférées à celui qui l’offrait. En immolant son sacrifice, il entrait par l’esprit et par le cœur, au moins partiellement, dans ce que signifiait être immolé en tant que sacrifice. Abraham avait fait cette expérience lorsqu’il avait placé son fils Isaac sur l’autel. De plus, celui qui offrait le sacrifice, ainsi que sa famille et ses invités qui s’étaient purifiés, pouvaient en manger : c’est le seul sacrifice dont les adorateurs pouvaient manger. Personne ne mangeait de l’holocauste qui était entièrement brûlé sur l’autel, et seuls les sacrificateurs mangeaient du sacrifice pour le péché.

Tout cela se déroulait en présence de Dieu, à l’entrée de la tente de rassemblement, le lieu désigné par Dieu. Nous aussi, nous avons un tel lieu désigné aujourd’hui (voir Matthieu 18. 20). Les sacrificateurs, qui s’occupaient du service de l’autel, “faisaient aspersion du sang sur l’autel, tout autour”, comme puissant témoignage de sa valeur.

Aujourd’hui, tous les croyants sont sacrificateurs, et Dieu désire que nous soyons activement impliqués dans son service sacerdotal. Il ne s’agit évidemment pas de répéter le sacrifice de Christ – bien que certains dans la chrétienté agissent comme si cela était nécessaire – mais de présenter “des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ” (1 Pierre 2. 5). Dieu veut que nous soyons conscients, par la foi, du caractère parfait du sacrifice de son Fils, et aussi que nous entrions quelque peu dans ce qu’a été pour le Seigneur le fait d’aller jusqu’à la mort et d’y entrer. C’est ce que Dieu désire de nous lorsque nous sommes rassemblés dans la présence de Jésus, contemplant la valeur du sang de l’Agneau de Dieu, sans lequel il n’y a pas de rémission de péché (Hébreux 9. 22 ; 1 Pierre 1. 19).

d’après A.E. Bouter

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