Conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre, sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ…
1 Pierre 1. 17-19
Ne savez-vous pas… que vous n’êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à prix !
1 Corinthiens 6. 19-20
Au début de certaines épîtres, les apôtres s’intitulent “esclave de Jésus Christ”, ou “esclave de Dieu” (Romains 1. 1 ; 2 Pierre 1. 1 ; Tite 1. 1 ; Apocalypse 1. 1).
Pourtant, Jésus nous dit : “Je ne vous appelle plus esclaves, car l’esclave ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis” (Jean 15. 15). Alors, oui, le Seigneur me considère comme un ami, mais il reste mon Maître et mon Seigneur, celui à qui je dois obéissance, car il m’a racheté par “son sang précieux”. Il m’a acheté(e) “à prix” et je ne suis plus à moi-même, je lui appartiens maintenant.
D’ailleurs, qui le Seigneur appelle-t-il ses amis ? “Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande” (Jean 15. 14). Et rappelons-nous que si Abraham “a été appelé ami de Dieu” (Jacques 2. 23), à aucun moment nous ne le voyons agir avec légèreté, comme s’il était son égal.
Frères et sœurs, ayant été achetés à si grand prix, vivons pour Celui qui pour nous est mort et a été ressuscité (voir 2 Corinthiens 5. 15). Donnons tout au Seigneur Jésus : notre argent, notre temps, nos pensées, nos décisions… ! Lui-même a vendu tout ce qu’il avait pour nous sauver (voir Matthieu 13. 44, 46). Comment ne pas lui faire confiance ! Le Seigneur est un Maître bon, qui ne nous force à rien, mais qui nous demande, pour notre bien, un engagement volontaire, en réponse à son amour. “Quiconque voudra sauver sa vie la perdra !”, nous avertit-il (Matthieu 16. 25). “Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas… sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple” (Luc 14. 26). L’expression “haïr sa propre vie” peut sembler très étonnante, mais il ne s’agit pas d’attitude suicidaire, masochiste ou ascétique. C’est une question de priorité : Christ d’abord dans ma vie, au centre de mes décisions.
Pourrait-il y avoir une joie plus grande que de l’entendre nous dire, le jour venu : “Bien, bon et fidèle esclave… entre dans la joie de ton maître !” (Matthieu 25. 21, 23).