Ce que nous lisons est vraiment triste. Parce qu’Achaz avait choisi de suivre sa propre voie et de ne pas écouter l’Éternel, de grandes misères s’étaient abattues sur lui et sur le peuple. Nous aurions pu penser que cela l’inciterait à réfléchir et à revenir à l’Éternel, mais non. Il a poursuivi dans sa mauvaise voie, mais en plus, il a sombré dans le mensonge de l’idolâtrie.

Achaz est alors devenu comme ses idoles : aveugle, sourd et muet – aveugle aux voies de Dieu, sourd à la Parole de Dieu, et muet en ce qui concerne toute forme de louange envers Dieu. Il pensait être plus clairvoyant que les autres, et pouvoir entendre de bonnes paroles de la part de ses conseillers. Quand les affaires ont mal tourné, il est resté muet à l’égard de Dieu, au lieu de se repentir et de lui demander du secours. Non seulement il s’est tourné vers les idoles, mais il a même fait passer son fils par le feu – une abomination terrible ! Il a aussi fermé les portes de la maison de l’Éternel et a fait des autels idolâtres dans tous les coins de Jérusalem. Oui, comme le dit le psalmiste à propos des adorateurs d’idoles, “tous ceux qui se confient en elles, sont comme elles” (Psaume 115. 8).

Nous devenons finalement semblables à ce qui nous occupe, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un objet. Nous sommes bien plus influencés que nous ne le pensons par les choses et les personnes avec lesquelles nous sommes continuellement en relation ; nous sommes tellement investis avec elles que nous leur rendons même une forme d’adoration. Eh bien, enfants de Dieu, occupons-nous alors pleinement du Seigneur Jésus. Pourquoi cela ? Parce que “nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit” (2 Corinthiens 3. 18).

Aujourd’hui, occupons-nous du Seigneur Jésus, et laissons sa Personne bénie marquer notre être, afin de lui ressembler davantage.