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Le Seigneur est proche

Vous, vous aviez pensé du mal contre moi : Dieu l’a pensé en bien.
Genèse 50. 20
Répondre aux offenses et aux blessures (1)
Joseph

Les frères de Joseph le haïssaient. Un jour, ils le jettent dans une citerne vide pour le tuer, mais modifient finalement leur plan meurtrier : ils le vendent pour 20 pièces d’argent à des marchands madianites qui allaient en Égypte. Alors que la famine a frappé tous les pays de la région, Jacob apprend qu’il y a du blé en Égypte. Il y envoie ses fils, les frères de Joseph, pour acheter de la nourriture ! Ne sommes-nous pas émerveillés par la façon dont Dieu travaille ?

Entre-temps, Joseph a été promu à un poste élevé d’autorité sur toute l’Égypte ! Ses frères ne le reconnaissent même pas. C’est donc pour lui l’occasion rêvée de se venger. Il peut les garder comme esclaves pour le reste de leur vie, ou les faire tuer. Mais la réaction de Joseph est pleine de grâce : après les avoir amenés à une vraie repentance, il se fait connaître à ses frères stupéfaits : “Il embrassa tous ses frères et pleura sur eux ; après cela, ses frères parlèrent avec lui” (45. 15). Puis, après la mort de leur père, pour calmer leur crainte naissante, il leur dit : “Ne craignez pas… vous aviez pensé du mal contre moi : Dieu l’a pensé en bien… Maintenant donc, ne craignez pas ; moi je vous entretiendrai, vous et vos petits enfants. Et il les consola et parla à leur cœur” (50. 19-21).

Ce récit nous rappelle que lorsque Dieu permet à d’autres de nous faire du tort, il le fait tourner pour notre bien, et il peut alors nous employer comme instruments de bénédiction pour d’autres si nous lui faisons confiance (voir Philippiens 1. 12-20 ; 2 Corinthiens 1. 4). Joseph a reconnu que Dieu était au-dessus des circonstances et qu’il ne lui appartenait donc pas de se venger. Il savait également que ses frères ne pouvaient rien dire ou faire pour compenser ou rembourser la dette qu’ils avaient envers lui. La seule réponse qui s’imposait pour Joseph était de leur pardonner et de laisser à Dieu les conséquences. Dieu était le seul à être assez compétent et assez sage pour s’occuper d’eux.

R.A. Barnett

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