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Le Seigneur est proche

Le sacrificateur prélèvera de l’offrande de gâteau son mémorial, et le fera fumer sur l’autel : c’est un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel. Et le reste de l’offrande de gâteau sera pour Aaron et pour ses fils : c’est une chose très sainte qui provient des sacrifices de l’Éternel faits par feu. Aucune offrande de gâteau que vous présenterez à l’Éternel ne sera faite avec du levain ; car du levain et du miel, vous n’en ferez pas fumer comme sacrifice par feu à l’Éternel.
Lévitique 2. 9-11
Se souvenir de la vie parfaite de Christ

Ces versets nous présentent en image le Seigneur Jésus, dont la vie entière a été un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. Dans sa vie parfaite parmi les hommes pécheurs et rebelles, il a toujours honoré Dieu. Il était prêt à aller jusqu’à la croix et mourir d’une mort honteuse, pour accomplir la volonté de Dieu et sauver l’humanité coupable.

Sa vie de dévouement total est illustrée par cette “offrande de gâteau”, faite de “fleur de farine” (v. 1). Sa vie parfaite l’a conduit à la croix où il a accompli tout ce que Dieu attendait en matière de sainteté et de justice, tout en prenant notre place sous son jugement comme notre Substitut (Remplaçant) parfait. Aucun levain, symbole du mal et de la souillure, ne devait être mêlé à la farine de cette offrande (v. 11a). Cela nous parle non seulement de la perfection de Christ, mais signifie aussi que dans la vie de ceux qui offrent un tel sacrifice à Dieu, il ne doit y avoir aucun “levain de méchanceté” (1 Corinthiens 5. 8).

“Sur toutes tes offrandes tu présenteras du sel” (Lévitique 2. 13). Le sel préserve de la corruption et donne du goût ; il représente ce qui met l’accent sur la réalité plutôt que l’apparence. Par contre, le miel, bien qu’agréable dans les relations naturelles, n’a pas sa place dans l’offrande de gâteau (v. 11b). Nos préférences humaines, les influences naturelles et les goûts de la nature humaine doivent être mis entièrement de côté dans ce souvenir de la perfection de Christ. Les exigences de Dieu sont bonnes et saintes. Il veut que le souvenir de ce sacrifice reste pur, non seulement pour lui comme mémorial, mais aussi pour nous qui l’offrons et nous en nourrissons comme sacrificateurs. Étant ainsi occupés des perfections de Christ, nous lui ressemblerons davantage.

d’après A.E. Bouter

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