Le Seigneur est proche
Quand on regarde la vie du Seigneur Jésus sur la terre, on peut se demander : mais quand se reposait-il ?
Pouvait-il se reposer quand un chef des Juifs venait de nuit pour lui parler (Jean 3. 1-2) ou quand il passait une nuit blanche en prière pour le choix de ses disciples (Luc 6. 12-13) ?
Pouvait-il se reposer quand, au coucher du soleil, toute la ville était rassemblée à la porte demandant des soins de sa part, et que le lendemain matin, il se levait “longtemps avant le jour” pour prier (Marc 1. 32-35) ?
Pouvait-il se reposer quand, “fatigué du chemin”, il se tenait assis au bord d’une fontaine et demandait à une femme samaritaine de lui donner à boire (Jean 4. 6-7), et que pour finir, sans avoir reçu d’eau de sa part, il restait disponible pour les habitants du village (v. 28-30) ?
Pouvait-il se reposer lorsque, dans la barque, il était réveillé brutalement par l’incrédulité et la peur de ses disciples (Luc 8. 22-25) ?
Pouvait-il se reposer quand des milliers de personnes le suivaient (5 000 personnes ayant toutes le désir de lui parler, de le toucher…) et qu’il les enseignait, les guérissait et les nourrissait (Luc 9. 14-17 ; 12. 1) ?
Dans son humilité profonde et dans son abaissement le plus complet,
Alors, son repos ? Le voici : “Il dit : C’est accompli. Puis, ayant baissé [ou : reposé] la tête, il remit son esprit” (Jean 19. 30).