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Le Seigneur est proche

Je te prie pour mon enfant que j’ai engendré en prison, Onésime… je te l’ai renvoyé… non plus comme un esclave, mais au-dessus d’un esclave, comme un frère bien-aimé, spécialement pour moi… reçois-le comme moi-même.
Philémon 10, 12, 16-17
Paul et ses compagnons de travail

Lors de sa première incarcération à Rome, Paul, bien qu’enchaîné, a mis à profit le peu de liberté dont il disposait pour servir activement son Seigneur. Nous apprécions les épîtres qu’il a écrites, en y associant généralement un autre frère, comme ici Timothée dans cette lettre à Philémon, un frère aisé chez qui une assemblée se réunissait près de Colosses.

Cette lettre révèle la bonté profonde de l’apôtre, alors qu’il recommande Onésime, l’esclave qui s’était enfui de chez Philémon après l’avoir probablement volé (v. 18). Onésime était venu à Rome, et c’est là que Dieu s’était servi de Paul pour conduire le fugitif au Seigneur. Onésime était devenu “le fidèle et bien-aimé frère” qui, avec Tychique, avait porté la lettre de Paul à l’assemblée à Colosses (voir Colossiens 4. 7-9) ; cette épître leur avait donné des nouvelles personnelles de Paul. Ensuite, cet Onésime a personnellement porté la lettre de Paul à Philémon, son ancien maître, dont il était devenu “un frère bien-aimé”. Cette lettre dépeint un merveilleux tableau des changements considérables que Jésus Christ opère dans les attitudes et les relations, lorsqu’il est reçu dans le cœur.

Paul ajoute les salutations de ses collaborateurs, ses “compagnons d’œuvre” (v. 23-24), des frères qui, avec d’autres, sont mentionnés aussi en Colossiens 4 : Épaphras, lui aussi prisonnier, fervent et zélé combattant dans la prière ; Marc, maintenant rétabli dans son service ; Aristarque, un Macédonien de Thessalonique qui avait voyagé avec Paul jusqu’à Rome, lui aussi prisonnier ; Luc, le médecin bien-aimé participant également à ce voyage ; et Démas qui, aimant le monde, abandonnerait plus tard Paul pour aller à Thessalonique.

Nous aussi, soyons des compagnons de travail pour Dieu pendant le peu de temps qui nous reste !

E.P. Vedder

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