Le Seigneur est proche
Achaz, roi de Juda, n’a pas écouté la parole de l’Éternel. Par conséquent, ses ennemis viennent contre lui, et la situation tourne vraiment mal pour lui et pour le peuple de Juda. Le roi d’Israël tue 120 000 soldats et fait 200 000 prisonniers (v. 6, 8). C’est alors que nous lisons deux choses étonnantes.
Tout d’abord, un prophète est envoyé de la part de Dieu à l’armée d’Israël pour leur dire en quelque sorte : Vous êtes encore pire que ceux que vous avez faits prisonniers. Pensez-vous que vous allez vous en sortir comme cela ? Renvoyez-les ! – Quatre de leurs chefs, prenant conscience de leurs péchés et croyant la parole de Dieu, s’opposent aux autres et insistent pour renvoyer les prisonniers. Et c’est ce qu’ils font. Bien que dans un triste état, l’armée d’Israël a écouté la parole de l’Éternel. Dieu est descendu pour délivrer Juda.
Mais, chose encore plus étonnante, même après de telles difficultés, et une telle délivrance, Achaz ne s’est pas tourné vers Dieu pour chercher à nouveau son aide. Cette pensée n’a même pas traversé son esprit. Son calcul était simple : il avait de l’argent, et le roi d’Assyrie était puissant. Il a donc pris tout l’argent et l’or qu’il a pu trouver dans sa propre maison, dans la maison de l’Éternel et chez ses chefs, et l’a envoyé au roi d’Assyrie. Pour quel résultat ? “Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, vint contre lui, et le traita en ennemi, et ne le fortifia pas”. Si peu de résultats pour une si grande dépense ! Dieu n’était pas avec lui pour le délivrer. Pourquoi ? Parce qu’il avait compté sur l’homme plutôt que sur Dieu.
“La délivrance qui vient de l’homme est vaine” (Psaume 60. 13). “Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! … Béni l’homme qui se confie en l’Éternel, et de qui l’Éternel est la confiance !” (Jérémie 17. 5, 7). Nous avons vu que même dans les circonstances les plus difficiles, lorsque Dieu intervient, la délivrance est là. Mais si nous nous tournons vers l’homme, il n’y a pas de délivrance.