Le Seigneur est proche
Festus, le gouverneur romain, est ennuyé. Les Juifs lui demandent la mort de Paul, “portant contre lui beaucoup de graves accusations qu’ils ne pouvaient pas prouver” (Actes 25. 7). Festus pressent bien que Paul n’a rien fait qui mérite la mort mais, n’étant pas juif, il ne comprend pas bien l’enjeu de l’affaire. Ne sachant que faire, il envisage d’envoyer Paul se faire juger à Jérusalem. Mais Paul refuse et en appelle à l’empereur. Avant de le transférer à Rome, Festus profite du passage du roi Agrippa pour lui demander son avis sur cet étrange prisonnier. La réponse d’Agrippa est très claire : “Cet homme aurait pu être relâché, s’il n’en avait pas appelé à César”.
Terrible concours de circonstances, le seul homme qui semblait prêt à libérer Paul arrive quelques jours trop tard… Il en a déjà appelé à César. Pourtant, au moment où Paul avait formulé cette demande, cela semblait être la seule issue possible ! Pourquoi Dieu n’avait-il pas permis que l’entrevue avec Agrippa ait lieu plus tôt ? Pourquoi n’a-t-il pas empêché Paul d’en appeler à César ? Pourquoi n’a-t-il pas obligé Félix, ni Festus, à le relâcher ?
“Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel” (Ésaïe 55. 8).
Paul savait que Dieu avait un plan, et il avait entière confiance en son Seigneur. Il ne fait à aucun moment valoir ses droits. Même lorsqu’Agrippa lui dit : “Il t’est permis de plaider ta cause” (Actes 26. 1), il parle en réalité, non pour lui, mais pour Dieu (v. 2-23) ! Prenons exemple sur cette foi confiante.