Au début du règne d’Achaz, Ésaïe, au commandement de l’Éternel, sort avec son fils à la rencontre du roi de Juda. Le peuple tremble de peur, car le roi d’Israël s’est allié à la Syrie pour faire la guerre au royaume de Juda. Par le moyen d’Ésaïe, l’Éternel donne des paroles de réconfort à Achaz, afin qu’il croie en lui. Il lui déclare qu’il sera gardé, et lui révèle le sort de ses ennemis. Mais ce message est accompagné de l’avertissement sérieux cité en en-tête : “Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas”.

Malheureusement Achaz ne croyait pas ; il est alors engagé par l’Éternel lui-même à demander un signe (Ésaïe 7. 10-11). Mais Achaz répond : “Je ne le demanderai pas, je ne tenterai pas l’Éternel” (v. 12). Sous une apparence de piété, cette réponse manifeste son manque de foi et d’intérêt. Il avait déjà son propre plan, et était bien décidé à l’accomplir. Aussi les choses ont-elles mal tourné pour lui, comme l’Éternel l’avait annoncé : “Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas”. Achaz n’avait aucune foi et ne croyait pas la parole de l’Éternel.

C’est une leçon très importante. Quand nous entendons la Parole de Dieu, nous devons vraiment y ajouter foi, la croire. C’est la seule façon de progresser dans notre vie spirituelle. Il ne s’agit pas d’augmenter notre savoir, ou d’avoir une connaissance intellectuelle de la Bible, mais de croire ce que Dieu nous dit. Cela va transformer en pratique nos pensées et notre marche. Si Achaz avait cru et agi en accord avec la Parole de Dieu, les choses auraient été bien différentes : il y aurait eu la paix et la bénédiction. Combien d’ennuis nous nous créons, parce que nous ne croyons pas la Parole, et nous ne vivons pas en faisant confiance à ce que Dieu nous dit !

Apprenons en considérant les erreurs d’Achaz, ajoutons foi à la Parole de Dieu, et marchons en accord avec elle. Ainsi nous grandirons et ferons des progrès dans le Seigneur.