Le Seigneur est proche
Agur demande deux choses bien spécifiques au Seigneur : l’honnêteté et le contentement. Nous avons vu son désir de droiture ; regardons maintenant la seconde partie de sa prière : son désir d’être satisfait de ce que Dieu lui a donné. C’est le contentement. L’apôtre Paul a écrit : “La piété, avec le contentement, est un grand gain… Car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent” (1 Timothée 6. 6, 10). Ces versets nous rappellent où placer nos priorités.
Il n’y rien qui nous empêche de prier pour nos besoins : “Donne-nous aujourd’hui le pain qu’il nous faut” (Matthieu 6. 11). Mais Jésus a dit que nous ne devons pas être “en souci, en disant : Que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous habillés ?” (Matthieu 6. 31). Et il a dit ensuite : “Car tout cela, les gens des nations le recherchent ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela ; mais cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus” (v. 32-33). L’apôtre Paul manifeste ce contentement lorsqu’il écrit : “Je suis enseigné aussi bien à être rassasié qu’à avoir faim, aussi bien à être dans l’abondance qu’à être dans les privations” (Philippiens 4. 12). Le Seigneur Jésus désire qu’en le suivant, nous lui fassions confiance pour chacun de nos besoins, qu’il soit petit ou grand.
Nous vivons dans un monde toujours insatisfait. La plupart des publicités génèrent même cette insatisfaction. Mais