Le Seigneur est proche
La plupart d’entre nous avons sûrement déjà entendu la prière de Jahbets, qui demandait à l’Éternel d’agrandir son territoire (1 Chroniques 4. 10). Mais connaissons-nous la prière d’Agur ? Elle est la seule prière mentionnée dans le livre des Proverbes. Il demande au Seigneur deux choses bien spécifiques : l’intégrité et le contentement.
Agur désirait vivre droitement devant son Dieu, sans vanité et sans parole de mensonge. Le mot traduit par vanité a le sens de vide. Le mot traduit par mensonge comprend la notion de fausseté et de tromperie. Ces deux mots retranscrivent le caractère même de ce monde avec toutes ses promesses creuses et sa nature trompeuse. Agur ne demande pas de l’aide pour dire la vérité, mais il prie pour être gardé de l’attirance pour tout ce qui est faux, tout ce qui n’est pas la vérité.
La réputation est ce que les gens pensent de nous ;
Jacques nous avertit : “Ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ?” (Jacques 4. 4). David dit : “Détourne mes yeux pour qu’ils ne regardent pas à ce qui est vain” (Psaume 119. 37).
Avons-nous la même sagesse et la même consécration qu’Agur ? Fixons les yeux sur Jésus, contemplons sa face, et les choses de la terre pâliront à la lumière de sa grâce.