En désobéissant à son Créateur, l’homme a rompu le lien qui l’unissait à Dieu. En devenant coupables devant lui, nous nous sommes condamnés à passer l’éternité loin de Dieu. Dès lors, pour nous réconcilier avec lui, il fallait un Rédempteur – celui qui rachète. Le Fils de Dieu, le Créateur, est venu au milieu de sa propre création pour opérer ce rachat.

Si, comme Créateur, il a appelé toutes choses à l’existence et les soutient “par la parole de sa puissance” (Hébreux 1. 3), ce n’est pas simplement par cette parole puissante qu’il pouvait nous racheter. Pour être notre Rédempteur, il a fallu qu’il “s’anéantisse lui-même” (Philippiens 2. 7) pour devenir un homme. Il a vécu une vie parfaite et lui qui était le seul juste, a subi à notre place sur la croix le châtiment que nous méritions comme pécheurs. Il est entré dans la mort, “salaire du péché” (Romains 6. 23), et “a été ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25). En le ressuscitant, Dieu a montré qu’il était pleinement satisfait ; et il l’a ensuite élevé dans le ciel, dans la gloire.

Sa résurrection introduit un ordre nouveau : Il est “le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’en tout il tienne, lui, la première place”. Homme glorifié dans le ciel, il a envoyé le Saint Esprit sur la terre pour former son Église composée de tous ceux qu’il a rachetés, Juifs ou gens des nations, unis ensemble pour former un seul corps dont il est le chef, la tête : “Il est le chef du corps, de l’assemblée”.

La plénitude de la déité, c’est-à-dire Dieu – Père, Fils et Saint Esprit – habite corporellement dans cet Homme glorifié dans le ciel (Colossiens 2. 9). Et il a voulu tout réconcilier avec lui, “les choses qui sont dans les cieux”, comme celles qui sont “sur la terre” (1. 20b).