Il est bon de rester simples dans notre perception de cette grande vérité. Certaines personnes pensent que nous ne pourrons jamais savoir si nos péchés sont pardonnés tant que nous sommes sur la terre. Or, si nous mettons en doute le fait que nos péchés sont pardonnés, alors nous mettrons aussi en doute la vérité de la Parole de Dieu et la perfection de l’œuvre de Christ. Le pardon des péchés et la vérité de la Parole de Dieu sont liés dans l’évangile de Jésus Christ. Douter du pardon des péchés, c’est remettre en question la vérité de cette parole du Seigneur : “C’est accompli” (Jean 19. 30), parole prononcée dans les circonstances les plus solennelles.

Pourtant, nous savons combien il est difficile pour le cœur de se reposer avec la simplicité d’un enfant sur la vérité de Dieu quant à la perfection du pardon des péchés par le sang du Christ (1 Jean 1. 7). Nos pensées sont trop superficielles et limitées pour percevoir tout le rayonnement de la grâce divine. Nous sommes trop remplis de légalisme, trop remplis de nous-mêmes.

Nous pensons à tort que nous devons ajouter quelque chose à l’œuvre de Christ, que ce soit sous forme de bonnes œuvres, de sentiments ou d’expériences. Mais tout cela doit être mis de côté. Christ seul est le grand fondement, le Rocher éternel, Celui qui donne de grandes délivrances. Ajouter même la circoncision, c’est rendre Christ inutile, c’est ne plus être sous le régime de la grâce, c’est se rendre redevables de garder toute la Loi et s’exposer ainsi à la malédiction et à la colère. “Tous ceux qui sont sur la base des œuvres de loi sont sous malédiction” (Galates 3. 10).

Restons attachés à Christ, en étant toujours plus convaincus de notre incapacité totale et de ses merveilleuses perfections. Revêtons-nous de lui, pour ainsi dire, en traversant ce monde froid et dépourvu de foi.