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Le Seigneur est proche

Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour.
Jean 15. 9
Rester au soleil

Dans ce chapitre 15 de l’Évangile de Jean, le Seigneur nous donne la clé d’une vie chrétienne fructueuse, et à sa gloire : “Demeurez en moi, et moi en vous” (v. 4). Pour cela, il nous invite à réaliser combien il nous a aimés : “Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour” (verset du jour). “Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire” (v. 5) : la source de la force, de tout ce qui nous est nécessaire pour marcher à sa suite, pour être aussi ses témoins dans ce monde mauvais, se trouve là, dans la pleine et heureuse appréciation de son amour.

Quelqu’un l’a fort bien dit : rester dans l’amour de Christ, c’est comme rester au soleil en se déplaçant à mesure que l’ombre avance. L’amour de Christ demeure sur la voie de l’obéissance, et il brille le long du chemin de ses commandements. “Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour” (v. 10).

Ce n’est pas le fait de garder ses commandements qui produit l’amour, pas plus que marcher au soleil ne fait briller le soleil ; nous n’avons pas à mériter son amour. Mais si nous désobéissons, c’est comme si un nuage s’interposait entre nous et le soleil. Le soleil continue à briller, l’amour du Seigneur pour nous demeure le même, mais nous n’en ressentons plus les effets. Nous nous privons nous-mêmes de sa chaleur, nous perdrons nos forces spirituelles et ce sera le déclin de notre amour pour lui.

Nous entendons cet avertissement solennel du Seigneur : “J’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour” (Apocalypse 2. 4). Où est le remède ? “Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19) : il nous faut revenir au soleil, ne plus rester sous ce nuage, en confessant nos péchés, ce qui nous a séparés de lui. “Si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9). Le soleil brille à nouveau : oui séparés de lui nous ne pouvions rien faire, mais là, près de lui, dans sa lumière, nous retrouvons la paix, la joie de la communion et un amour renouvelé pour Celui qui nous a tant aimés. Il est “le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8) !

d’après H. Smith

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