Dans la parabole du semeur (Luc 8. 5-15), le Seigneur décrit quatre terrains différents. La semence tombée le long du chemin, sur le roc ou au milieu des épines, n’a pas de croissance durable. Seule la semence tombée dans la bonne terre peut produire du fruit.

Cette parabole est rapportée dans trois Évangiles différents, et il est intéressant de noter comment chacun d’eux décrit la bonne terre. La semence est appelée “la parole du royaume” (Matthieu 13. 19) et “la parole de Dieu” (Luc 8. 11). En Matthieu 13, la bonne terre représente celui qui “entend” cette parole et qui la “comprend” (v. 23). Il s’agit d’une lourde responsabilité, non seulement pour ceux qui partagent la Parole, mais aussi pour ceux qui écoutent. Si nous entendons un enseignement et que nous ne le comprenons pas, sommes-nous disposés à apprendre quelque chose de nouveau pour nous, ou laissons-nous la vérité nous filer entre les doigts ? Nous ne pouvons pas blâmer le semeur si nous refusons de recevoir le message.

Marc 4 nous apprend que la bonne terre représente celui qui “reçoit [ou accepte]” la Parole (v. 20). D’une certaine manière, il peut arriver de comprendre un message biblique sans l’accepter véritablement. Nous devons recevoir cette parole et l’accepter personnellement, telle qu’elle est véritablement : la parole de Dieu (1 Thessaloniciens 2. 13), Dieu qui nous parle ! Alors, en nous appropriant son message, nous pourrons croître spirituellement.

Dans Luc 8, ceux qui entendent la Parole la “retiennent”. Ici, le terme retenir ne met pas tant l’accent sur notre obéissance à la Parole – bien que cela soit important – que sur le fait de la garder serrée dans notre cœur. Lorsque nous avons compris et accepté la vérité, nous ne devons pas la lâcher (voir Proverbes 23. 23) ! Il s’agit d’une responsabilité active.

Dans son explication de la parabole, le Seigneur a dit : “Prenez donc garde à la manière dont vous entendez” (Luc 8. 18). Si nous ne sommes pas disposés à comprendre, à recevoir et à garder les enseignements de l’Écriture, nous ne pourrons pas porter du fruit comme croyants.