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Le Seigneur est proche

L’Éternel dit à Gédéon : Le peuple qui est avec toi est trop nombreux pour que je livre Madian en leur main, de peur qu’Israël ne se glorifie à mes dépens, disant : Ma main m’a sauvé.
Juges 7. 2
Gédéon (3)
Son test

Imaginez ce que Gédéon a dû ressentir lorsque l’Éternel lui a dit que son armée était trop nombreuse ! Déjà, au départ, ils étaient seulement 32 000 pour faire face à une armée ennemie de 135 000 soldats, soit moins de un contre quatre. Conformément aux dispositions de la loi (Deutéronome 20. 8), ceux qui avaient peur sont rentrés chez eux, soit 22 000 hommes, ce qui représentait plus des deux tiers des soldats. Il ne restait donc plus que 10 000 hommes. L’Éternel choisit ce moment pour dire à Gédéon que le peuple est encore trop nombreux ! Seigneur ! mais nous sommes déjà en si petit nombre… “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies”, dit l’Éternel (Ésaïe 55. 8).

Le Seigneur demande alors à Gédéon de faire descendre le peuple vers l’eau pour qu’ils boivent. La plupart du temps dans les circonstances ordinaires de la vie, nous ne savons pas voir quand Dieu nous met à l’épreuve. Presque tous les soldats se mettent à genoux pour boire. Seuls 300 d’entre eux restent debout, prenant l’eau dans leurs mains et la portant à leur bouche, comme lapent les chiens. Ils restent vigilants, les yeux rivés sur leur chef, buvant juste ce qu’il faut pour apaiser leur soif sans déposer les armes ni compromettre leur sécurité. Avec ce petit groupe de 300, l’Éternel allait délivrer Israël de ses oppresseurs.

Oui, Dieu a choisi les choses folles, faibles, viles et méprisées du monde, “pour annuler celles qui sont – afin que personne ne se glorifie devant Dieu” (1 Corinthiens 1. 26-29). Si Gédéon se souvenait qu’avec l’aide de l’Éternel, un soldat pouvait en poursuivre mille, et deux en mettre en fuite dix mille (Deutéronome 32. 30), il pouvait être encouragé par le fait qu’un tout petit nombre de soldats suffisait pour vaincre l’armée madianite tout entière ! “Car rien n’empêche l’Éternel de sauver, avec beaucoup ou avec peu de gens” (1 Samuel 14. 6).

T. Bouter

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