Le Seigneur est proche
Néhémie était continuellement l’objet d’attaques directes et personnelles, venant de l’intérieur comme de l’extérieur. Les ennemis de l’Éternel faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour entraver son travail, par des attaques subtiles, des intrigues, par la violence même. L’ennemi ne voulait manifestement pas que les murs de Jérusalem soient reconstruits.
La seule ressource de Néhémie était de s’en remettre à Dieu et quatre fois il a prié pour que Dieu se souvienne de lui (Néhémie 5. 19 ; 13. 14, 22, 31). Il accomplissait le travail de Dieu, et la “joie de l’Éternel” était sa seule force (8. 10). Néhémie l’avait expérimentée personnellement, c’est pourquoi il pouvait exhorter le peuple : “La joie de l’Éternel est votre force”. Il s’agit bien ici de la joie de l’Éternel, et non de la nôtre (voir Jean 15. 11). Notre joie est bien inconstante. Que la joie du Seigneur devienne la vôtre aujourd’hui, si vous avez l’impression que votre force s’en est allée !
La première fois que Néhémie demande à Dieu de se souvenir de lui, il ajoute une mention étonnante : “Souviens-toi en bien pour moi, ô mon Dieu, de tout ce que j’ai fait pour ce peuple !” (Néhémie 5. 19). Il avait compris que pour servir Dieu, il devait servir le peuple de Dieu. Pour supporter l’ardeur de la bataille et mettre ainsi en sécurité le peuple de Dieu, il avait la joie de l’Éternel pour le fortifier et le soutenir, mais aussi l’espoir que Dieu se souviendrait de son travail.
Néhémie a été un serviteur admirable, mais nos pensées se tournent vers un plus grand que lui. Jésus aussi a été soutenu par la joie, “lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte” (Hébreux 12. 2). Si Néhémie avait demandé à Dieu de se souvenir de lui,