Le Seigneur est proche
L’un des paradoxes de la vie chrétienne est que le Seigneur nous donne la paix pour nous envoyer au combat ! Ainsi, après avoir pris conscience qu’il venait de rencontrer l’Ange de l’Éternel face à face, Gédéon craint pour sa vie. Le Seigneur le rassure en disant : “Paix à toi ; ne crains pas” (v. 23). En réponse, Gédéon construit un autel pour adorer Dieu, qu’il appelle “Yahvéh-Shalom” : l’Éternel de paix.
La même nuit, l’Éternel ordonne à Gédéon de démolir l’autel communautaire de Baal appartenant à son père, et de construire à sa place un deuxième autel à l’Éternel (Juges 6. 25-26). Le premier autel de Gédéon (v. 24) était un autel personnel dédié à l’adoration, mais l’autel suivant (v. 25) est un autel collectif pour le témoignage.
L’ordre dans lequel ces autels sont construits est significatif. Dans notre vie personnelle,
Il en est de même dans notre vie collective. L’apôtre Pierre nous dit d’abord que, comme des pierres vivantes, nous sommes édifiés une maison spirituelle, un saint sacerdoce, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu (1 Pierre 2. 5). Il poursuit en disant aussi que nous sommes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour que nous annoncions les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (v. 9). Dans les deux cas, c’est l’aspect collectif sous l’image d’une maison, d’une nation, d’un peuple. Comme sacrificateurs saints, nous entrons d’abord par la foi dans le sanctuaire céleste pour adorer : c’est le saint sacerdoce. En tant que sacrificateurs royaux, nous sortons ensuite dans le monde pour témoigner : c’est le sacerdoce royal.