Notre Père désire que ses enfants viennent lui apporter les fardeaux qui pèsent sur leurs cœurs. Avez-vous personnellement crié à Dieu avec foi ? Vous pouvez être assuré(e) qu’il vous écoute. “Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé” (Psaume 55. 23).

Pierre a expérimenté cela personnellement au milieu d’une des tempêtes les plus violentes que ce pêcheur expérimenté ait jamais traversée. Quand le Seigneur l’a invité à venir à lui, Pierre est descendu du bateau et a marché sur la mer. “Mais voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi !” (Matthieu 14. 30). Pierre a crié au Seigneur du milieu de sa tempête intérieure, et “aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit” (v. 31).

On parle souvent de Charles Spurgeon comme d’un grand prédicateur. Pourtant il a connu de grandes peines et la dépression ! Il écrit que quand la douleur nous accable jusqu’en terre, il nous faut adorer en ce lieu même ! Et si ce lieu devient notre propre Gethsémané, alors nous pouvons y déverser nos pleurs et nos larmes devant notre Dieu. Dans le verset du jour, David disait : “Peuple ! … épanchez votre cœur” – mais il ajoute : “devant lui”. C’est devant Dieu que nous devons le faire. Il est important de vider son sac, sinon la peine peut fermenter et se transformer en quelque chose de plus amer encore. Vider son sac jusqu’à la dernière miette, mais devant le Seigneur !

Spurgeon dit aussi ailleurs qu’il est facile de chanter en plein jour, lorsque nous pouvons lire les notes ; mais seul un chanteur expérimenté peut chanter sans même un rayon de lumière. Il ne dispose que du livre intérieur de son propre esprit, duquel des notes de reconnaissance s’élèvent en cantiques de louanges.