Le peuple d’Israël s’est livré à l’idolâtrie et s’est détourné de Dieu. Alors Dieu a fait tomber sur lui un jugement sévère : la déportation et la captivité à Babylone. Ézéchiel énonce d’abord les causes de ce jugement, mais il explique ensuite que la captivité sera en réalité une bonne chose.

Car, leur annonce le prophète, Dieu ne détruira jamais entièrement le peuple d’Israël ! Un reste fidèle sera épargné (Ésaïe 1. 9 ; 10. 20 ; Romains 11), et même, Dieu bénira ceux qui seront emmenés en captivité après avoir échappé à la destruction de Jérusalem. Ils seront comme vivifiés par la grâce de Dieu. Il leur annonce aussi qu’ils se souviendront de lui pendant le temps de leur captivité. Ce sera une bonne chose, le commencement d’un travail de Dieu en eux. Dieu lui-même sera pour eux un sanctuaire (Ézéchiel 11. 16), et ils pourront se souvenir de lui pendant leur dispersion “parmi les nations”. De quelle façon ? Peut-être se souviendront-ils simplement que Dieu existe, que sa main les a épargnés, et ainsi ils se tourneront vers lui par la foi.

En ce qui nous concerne, comme chrétiens, nous sommes aussi dans ce monde des étrangers qui aspirent à aller dans leur patrie céleste. Et nous savons ce que signifie se souvenir de lui ! Un pain, une coupe : il s’agit du repas du Seigneur, privilège sans prix pendant le temps de son rejet, jusqu’à ce qu’il vienne – quelle bénédiction ! Par la foi, nous pouvons nous approcher de Dieu dans son sanctuaire et nous souvenir de notre Sauveur : nous étions pécheurs, méritant nous aussi le juste jugement de Dieu, mais il nous a rachetés par sa mort sur la croix, et maintenant nous attendons son retour.