Le Seigneur est proche
L’Évangile de Luc nous présente l’expérience de quatre personnes qui se sont jetées aux pieds de Jésus.
– Au chapitre 7, c’est une femme pécheresse dont le cœur est purifié : “Voici, une femme de la ville, qui était une pécheresse… apporta un vase d’albâtre plein de parfum. Elle se tint derrière à ses pieds… elle lui couvrait les pieds de baisers” (v. 37-38). “Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix” (v. 50).
– Au chapitre 8, un homme démoniaque est délivré de la puissance de Satan : “ils trouvèrent assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus, l’homme de qui les démons étaient sortis” (Luc 8. 35).
– Puis c’est un père, dont la fille est ressuscitée : “Se jetant aux pieds de Jésus, [Jaïrus] le supplia de venir dans sa maison” (v. 41).
– Au chapitre 10, c’est une femme dont l’esprit est éclairé par la parole du Seigneur : “Marie… s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole” (v. 39).
À l’inverse, dans le même chapitre, nous voyons un docteur de la Loi comparer son propre comportement aux commandements de Deutéronome 6. 5 et de Lévitique 19. 18 (versets du jour). Fier de sa propre connaissance des Écritures, il commence par interroger Jésus au sujet du verset du Lévitique, espérant pouvoir se justifier. Par une parabole Jésus lui montre que le problème n’est pas : “Qui est mon prochain ?” (Luc 10. 29), mais : Serais-je le prochain de quelqu’un ? (v. 36). Dans ce domaine, le docteur de la Loi avait complètement manqué. Et même s’il était capable de réciter Deutéronome 6. 5 par cœur, son attitude provocatrice – “Voici qu’un docteur de la Loi se leva pour mettre [Jésus] à l’épreuve” (Luc 10. 25) – montre bien qu’il était bien loin de se trouver dans un état d’esprit d’adoration de l’Éternel, qui se trouvait pourtant devant lui.
Ni la connaissance, ni le légalisme du docteur de la Loi ne lui ont permis d’être éclairé sur la pensée de Dieu. Bien au contraire, la vérité a été révélée aux humbles, à ceux qui savaient se mettre aux pieds de Jésus, pour l’écouter et l’adorer véritablement. Ne cherchons pas à prouver à Dieu que nous sommes dignes de lui, nous ne le sommes pas. Mais