Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.
1 Corinthiens 11. 23-25
La Cène : un double symbole ?

Pourquoi notre Seigneur a-t-il institué deux symboles plutôt qu’un seul pour nous rappeler sa mort sur la croix ? Le pain nous parle de son corps d’homme et le vin, de son sang. Lorsque quelqu’un meurt de mort naturelle, son sang reste à l’intérieur de son corps et personne ne le voit. En revanche, lorsque le soldat romain a percé le côté de Jésus crucifié, on a pu voir couler son sang. Le sang versé est le symbole du meurtre (voir Genèse 9. 6).

Pourtant, même si les hommes portent l’écrasante responsabilité de la mort du Seigneur, celui-ci n’est pas mort des suites du traitement qu’on lui a infligé. Les crucifiés meurent normalement d’asphyxie, la crucifixion empêchant progressivement l’exercice de la respiration. Notre Seigneur, lui, n’est pas mort parce que le supplice a eu raison de sa résistance physique. Il a “crié d’une voix forte” et dit : “Père ! entre tes mains je remets mon esprit” avant d’expirer (Luc 23. 46). Il n’est pas non plus mort du fait que son corps s’est vidé de son sang : “Quand ils virent qu’il était déjà mort… l’un des soldats lui perça le côté avec une lance ; et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau” (Jean 19. 33-34). “Je laisse [ma vie] de moi-même”, avait-il dit (Jean 10. 18). Et ce sang qui coule – symbole de la vie donnée – est la merveilleuse réponse de Dieu à la haine de l’homme : “Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7).

Ainsi le pain et le vin, que le Seigneur a choisis comme symboles parmi des éléments de la vie courante, nous parlent, dans leur simplicité, de l’infini de sa Personne et de l’infini de son œuvre à la croix.

Quelques heures seulement avant d’être crucifié, il a dit aux siens : “Faites ceci en mémoire de moi”. Nos cœurs de rachetés resteraient-ils insensibles à son dernier désir ?

d’après B. Durst

×