L’appel de Dieu nous a atteints par pure grâce. Paul nous dit : “À celui qui fait des œuvres, le salaire n’est pas compté comme une grâce, mais comme un dû ; tandis qu’à celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi est comptée à justice” (Romains 4. 4-5). En d’autres termes, si le salut est reçu par le moyen de nos propres œuvres ou de nos efforts, ce n’est pas la grâce. Ce serait simplement recevoir la récompense de nos efforts. Mais si nous croyons simplement en Dieu qui rend juste le pécheur, il ne s’agit plus de recevoir une récompense : tout est donné par la grâce. “Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie” (Éphésiens 2. 8-9).

Nous voyons donc une fois de plus que le salut ne résulte pas de nos propres œuvres, ni de nos mérites, mais de l’appel de la grâce de Dieu. Le verset d’aujourd’hui montre que c’était le cas pour l’apôtre Paul. Le Seigneur Jésus l’a rencontré face à face sur le chemin de Damas (voir Actes 9). Certains d’entre nous ont eu le précieux privilège de grandir dans une famille chrétienne, et ont été appelés au salut depuis leur enfance. D’autres ont peut-être vécu une vie de révolte et d’opposition à Dieu avant d’être appelés. Peut-être avons-nous été appelés d’une manière qui se situe quelque part entre ces deux extrêmes. Dieu, le Créateur, qui fait chaque flocon de neige unique, est aussi unique dans la façon dont il appelle des pécheurs au salut. Quelle que soit la forme que prend son appel, dans chaque cas, ce n’est que pure grâce.