“Ne crains pas… tes paroles ont été entendues” (v. 12). Cette remarquable réponse à la prière de Daniel a dû remplir son âme d’adoration envers son Dieu, le Dieu vivant. Son cœur était très chargé en pensant à la captivité d’Israël. Si ce jugement avait été nécessaire, c’était à cause du péché de son peuple bien-aimé. Daniel l’avait bien compris, mais il désirait avant tout connaître la pensée de Dieu à ce sujet. Il a donc jeûné et prié pendant trois semaines. Dieu lui a répondu et, de plus, il lui a donné une vision glorieuse de son Fils bien-aimé. Daniel a vu “un homme vêtu de lin, avec une ceinture d’or d’Uphaz autour de ses reins” (v. 5). Effrayé par cette vision, il n’a plus eu de force, il a perdu connaissance et est tombé le visage contre terre (v. 8-9).

À ce moment-là, un ange l’a touché. Il l’a encouragé avec les paroles des versets du jour. Daniel a eu alors la certitude que sa prière avait été entendue dès le premier jour. Il a su aussi que Dieu avait bien remarqué qu’il s’était sincèrement humilié devant lui. La réponse à sa prière avait tardé car, pendant trois semaines, l’ange n’avait pas pu intervenir (v. 13). Cette opposition venait de Satan, mais Dieu avait remporté la victoire.

Daniel a recherché de tout son cœur la face de Dieu ; il a fait monter vers lui, dans l’humiliation, une prière de confiance et de dépendance – et il a été entendu ! Quelquefois, les réponses à nos prières tardent : elles ne viennent pas aussi rapidement que ce que nous aurions aimé et nous nous décourageons. Quel encouragement trouvons-nous alors dans ces versets ! Quand la réponse arrive enfin, nous l’apprécions d’autant plus si nous avons prié avec persévérance. Comme Daniel, nous pourrons peut-être entrevoir aussi quelque chose de la grandeur du Seigneur Jésus, un aspect de sa gloire que nous ne connaissions pas auparavant.