Dieu a choisi Samson, avant même qu’il soit né ; il voulait que toute sa vie lui soit consacrée. Trois personnes ont été nazaréens dès leur naissance : Samson, le prophète Samuel et Jean le Baptiseur. Normalement, le nazaréat était une consécration volontaire à Dieu, pour une période limitée (Nombres 6. 8). Mais ces trois hommes ont été, eux, des nazaréens dès le ventre de leur mère et jusqu’à leur mort.

Un nazaréen était caractérisé par une entière consécration à Dieu ; il se séparait “afin d’être à l’Éternel” (Nombres 6. 2). Dieu veut que ses serviteurs soient complètement séparés du monde et du péché. Mais Samson n’a pas été fidèle : il a souillé son nazaréat parce qu’il a désobéi à Dieu et qu’il s’est très mal conduit (Juges 13 à 16). Et lorsqu’il a fini par révéler le secret de sa grande force – sa longue chevelure, symbole de sa dépendance de Dieu comme nazaréen –, il a tout perdu ! Les Philistins l’ont capturé et lui ont crevé les yeux. Samson avait déshonoré Dieu dans sa marche ; le jugement de Dieu est donc tombé sur lui : il est devenu prisonnier et aveugle, une image de sa chute spirituelle.

Pendant sa captivité, les cheveux de Samson ont commencé à repousser et sa grande force est également revenue. Un jour, les Philistins l’ont fait sortir de prison et l’ont amené dans la maison de leur dieu pour qu’il les divertisse pendant qu’ils adoraient leur idole Dagon. Une dernière fois, Samson a crié à Dieu : “Seigneur Éternel ! souviens-toi de moi, je te prie… !”. Dieu a répondu à sa prière. Samson a appuyé de toutes ses forces sur les colonnes qui soutenaient la maison : elle s’est écroulée sur les Philistins. “Les morts qu’il fit mourir à sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait fait mourir pendant sa vie” (16. 30). Samson a agi par la foi (Hébreux 11. 32), et Dieu lui a permis de remporter cette grande victoire au moment de sa mort. De ce point de vue-là, on peut donc le considérer comme une image de Christ qui, par la mort, a brisé la force de “celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14).

Aujourd’hui, jour du Seigneur, adorons notre Sauveur, le vrai Nazaréen de Dieu, le grand Vainqueur de Satan et de la mort !