Si nous vivions, comme Paul, à la lumière de ce jour de la manifestation devant le tribunal de Christ – tout proche maintenant –, quelle différence cela ferait ! À Jésus j’ai remis ma vie entière : c’est plus facile à chanter qu’à vivre ! Mais le mettre en pratique déterminera pourtant comment je m’habille, comment je dépense mon argent, où je passe mes vacances, comment je parle à mon conjoint, quelle est mon attitude envers mes enfants, etc. C’est se laisser diriger par Christ dans tous les détails de ma vie. Cela affectera mes relations à la maison, sur mon lieu de travail et dans le monde, tout comme dans l’assemblée ; l’atmosphère qui y régnera honorera Christ.

Avoir la pensée de Christ nous donne toutes les ressources pour faire face aux dangers. Nous pouvons alors prendre les bonnes décisions spirituelles. Nous comprenons avec qui nous pouvons marcher. Nous verrons quand nos associations ne sont pas selon Dieu et risquent de nous souiller. “Marchez comme des enfants de lumière… éprouvant ce qui est agréable au Seigneur… Veillez donc à marcher soigneusement” (Éphésiens 5. 8, 10, 15). Une vraie séparation et une vie à la gloire de Dieu sont obligatoirement liées à l’amour pour Christ et à l’obéissance à sa Parole. Quel mal y a-t-il en cela ? – Nous ne nous poserons plus cette question, mais nous nous demanderons au contraire : Qu’est-ce qui fait plaisir au Seigneur ?

“Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu” (2 Corinthiens 7. 1). Si nous laissons Dieu accomplir sa volonté dans nos vies, nous connaîtrons une paix profonde et la joie d’une communion avec le Père tout au long de notre chemin. Ainsi, même à travers les tristesses et les souffrances par lesquelles nous pourrons passer, nous serons soutenus par la foi qui se porte au-delà du présent et pèse toutes choses à la lumière de l’éternité.