Nous vivons actuellement dans la période de la grâce où nous ne sommes pas appelés à agir de la même manière que Phinées en mettant à mort celui qui pèche (voir Nombres 25. 6-15). Cependant, l’enseignement moral de ce récit concernant le jugement du mal est toujours valable aujourd’hui : “Ôtez le méchant du milieu de vous-mêmes” (1 Corinthiens 5. 13). Beaucoup de chrétiens de notre génération refusent de prendre position contre le mal chez ceux qui disent être croyants. Ils qualifient de strictes les personnes qui veulent tenir ferme dans la sainteté, par amour pour le Seigneur et pour son peuple. La grâce accompagne et soutient la vérité : ceux qui veulent seulement entendre parler de l’amour de Dieu oublient que le Dieu de la Bible est “lumière” et “amour” (1 Jean 1. 5 ; 4. 8, 16).

Nous devons toujours avoir comme objectif le but final et ne pas nous lasser en cours de route. Le récit de Nombres 25 montre le danger d’oublier de se séparer du mal et de ceux qui le pratiquent. Le Seigneur veut que nous lui soyons fidèles du début jusqu’à la fin. Il nous encourage à ne pas abandonner et à ne pas faire de compromis. Comme sacrificateur, Phinées s’occupait de l’arche et des vases saints du tabernacle. Sa connaissance de la gloire de Dieu lui a permis d’agir fermement.

Pendant son voyage dans le désert, Israël n’avait pas appris ce qui convenait à la sainteté de Dieu. Le triste récit de ce chapitre en est la preuve. N’avons-nous pas quelque chose de semblable dans l’histoire de l’Église, telle que le Seigneur la présente en Apocalypse 2 et 3 ? Est-ce que cela n’arrive pas aussi dans nos vies personnelles ? Apprenons à discerner ce qui convient à la sainteté de Dieu et agissons en conséquence comme l’a fait Phinées.

C’est maintenant qu’il nous faut veiller, en attendant ce moment très proche où il n’y aura plus de trace de péché : nous serons dans la présence du Seigneur pour toujours !