C’est le Seigneur Jésus qui a tout créé dans les cieux et sur la terre ; par son pouvoir tout est apparu et tout est maintenu à sa place (Colossiens 1. 16-17). Quand nous pensons qu’une Personne aussi glorieuse a été jugée, injuriée et traitée si mal, nous sommes profondément émus et en même temps, étonnés. Des créatures ont osé agir ainsi envers leur Créateur ! Jésus est venu pour sauver les hommes, et pourtant, alors qu’il n’était qu’un enfant, on l’a déjà recherché pour le tuer. Il est venu “chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu” (Jean 1. 11).

Il faisait “toutes choses bien” (Marc 7. 37). Il a “passé de lieu en lieu, faisant du bien” (Actes 10. 38). À la Pâque, on lui a pourtant préféré un voleur et un meurtrier (Jean 18. 39-40). Ce jour-là, les Juifs ont choisi de demander la libération de Barabbas, un fils du diable (Jean 8. 44), et ils ont réclamé au gouverneur romain la condamnation du Fils de Dieu. Les chefs des Juifs ont dit : “Il a sauvé les autres”, mais il ne peut pas “se sauver lui-même” (Matthieu 27. 42).

Il était l’Homme parfait : il n’y avait “pas de péché en lui” (1 Jean 3. 5), ni “de fraude dans sa bouche” (Ésaïe 53. 9). Il a été insulté et même condamné à mort sans aucune raison valable. Avant d’aller à la croix, pendant les douze dernières heures de sa vie, il a pourtant été déclaré juste, à cinq reprises au moins. Il était innocent, et cependant Dieu “a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous” (Ésaïe 53. 6 ; 2 Corinthiens 5. 21). Il est le Dieu tout-puissant et pourtant, parfaitement Homme ; ses mains qui avaient fait tant de bien ont été transpercées par des clous.

Jésus est mort et a été mis dans un tombeau. Les chefs des Juifs ont scellé une pierre devant l’entrée. Ils avaient peur que ses disciples viennent enlever le corps et disent : “Il est ressuscité des morts”. Ils ont osé dire : “Cette dernière imposture sera pire que la première” (voir Matthieu 27. 64). Les précautions de ses ennemis ont été inutiles : Dieu a répondu en ressuscitant le Seigneur Jésus d’entre les morts. Ces hommes ont dû mentir au peuple pour essayer de cacher cette résurrection, la preuve de l’approbation de Dieu sur l’œuvre de son Fils. Dieu lui a donné “le nom qui est au-dessus de tout nom” (Philippiens 2. 9) et “l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes” (Éphésiens 1. 20). Considérons Jésus ! Honorons-le de tout notre cœur, et proclamons qu’il est digne d’être adoré !