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Le Seigneur est proche

Avant que les enfants [d’Isaac et Rebecca] soient nés et qu’ils aient rien fait de bien ou de mal (afin que le dessein de Dieu selon l’élection demeure, non sur la base des œuvres, mais de celui qui appelle), il lui fut dit : “Le plus grand sera asservi au plus petit”.
Romains 9. 11-12
L’appel de Dieu (5)
Indépendant des œuvres

Les chapitres 9 à 11 de l’Épître aux Romains sont écrits pour concilier l’évangile de la grâce – qui s’adresse au monde entier – avec les promesses spéciales faites à Abraham et à ses descendants.

L’apôtre Paul montre d’abord que ce n’est pas le fait d’être un descendant naturel de Jacob qui assure d’être au bénéfice des promesses de Dieu pour son peuple : “Tous ceux qui sont issus d’Israël ne sont pas Israël” (Romains 9. 6). Il se sert de l’exemple d’Isaac et d’Ismaël, tous deux descendants d’Abraham, pour montrer que Dieu est souverain dans ses choix. Il nous rappelle en effet les paroles de l’Éternel à Abraham : “En Isaac te sera appelée une descendance” (v. 7). Ce n’est pas Ismaël qui a été choisi, mais Isaac !

L’apôtre montre ensuite que ce principe s’applique aussi aux enfants de Rebecca et d’Isaac ; Dieu a choisi Jacob – et non Ésaü – avant leur naissance, avant qu’ils aient fait quoi que ce soit de bien ou de mal. L’Éternel répond en effet à Rebecca, qui est venue le consulter, que le plus âgé servira le plus jeune (voir Genèse 25. 22-23). Le plan de Dieu et la bénédiction qui en découle, ne dépendent pas des œuvres d’Ésaü, ni de celles de Jacob. Paul apporte ainsi la preuve que l’appel souverain de Dieu ne dépend pas des œuvres de celui qui est appelé.

Ce message de l’Ancien Testament est très important ; il peut s’appliquer aussi aux croyants de notre époque. On entend quelquefois dire : Dieu savait qui viendrait à lui, il a donc choisi cette personne pour être sauvée. – Cette pensée n’est pas juste ! Le salut dépendrait alors de nos œuvres ! Or, comme le dit Paul, le salut dépend de “celui qui appelle” et non des “œuvres” des hommes.

On pourrait donc penser que l’homme n’a rien à faire ! Mais en réalité, lorsque l’évangile est présenté, nous sommes tous responsables de le croire. Cependant, toute la gloire revient à Dieu ! Nous ne pouvons pas, avec notre intelligence limitée, concilier la souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme, mais la Bible montre clairement les deux côtés. C’est Dieu qui prend l’initiative, c’est lui qui choisit, c’est lui qui appelle ; à nous de répondre !

K. Quartell

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