Le Seigneur est proche
Le livre d’Ésaïe parle souvent de la paix. Il commence par annoncer le “Prince de paix” (9. 5) et finit par ces paroles : “J’étends sur [Jérusalem] la paix comme une rivière” (66. 12). Entre ces deux expressions remarquables, on trouve beaucoup d’autres passages qui mentionnent également la paix, comme les versets du jour, par exemple.
Dieu “déclare à son peuple leur transgression, et à la maison de Jacob leurs péchés” (58. 1), mais au début du chapitre 59, il montre clairement qu’il peut entièrement délivrer son peuple de leurs péchés. Les fils d’Israël sont très loin de lui, mais rien ne l’empêche de les atteindre. Son oreille est toujours grande ouverte ; il peut très bien les entendre s’ils crient à lui de tout leur cœur. Et pourtant, les fils d’Israël ont choisi un chemin tout à fait différent. Ils n’ont pas voulu abandonner leurs péchés ; aussi Dieu a-t-il caché sa face et a refusé d’écouter leurs prières hypocrites. L’obstacle est entièrement de leur côté, ils ne trouvent donc pas “le chemin de la paix”.
Bien des années après, ce passage d’Ésaïe 59 est cité dans le Nouveau Testament (Romains 3. 17). L’apôtre Paul montre que cette absence de paix ne concerne pas seulement Israël autrefois : c’est le cas des hommes de toutes nations – l’état naturel de nos cœurs à tous. Trouver la paix, et même le chemin de la paix, ce serait merveilleux ! Marcher avec le Prince de paix, goûter cette paix qui est “comme une rivière” – quelle satisfaction ! Pourtant cette paix nous échappera tant que nous n’écouterons pas Dieu qui nous dit de revenir à lui.
Mais Dieu, qui est “riche en miséricorde” (Éphésiens 2. 4), a décidé de s’occuper de notre état désespéré.
Tu ne peux pas trouver cette paix par toi-même, mais si tu demandes à Dieu et si tu viens à lui, “le Seigneur de paix lui-même” te montrera le chemin (2 Thessaloniciens 3. 16).