Le Seigneur est proche
Nous n’oserions pas dire que Jésus a dû apprendre l’obéissance. Pourtant, la Parole le dit. Et elle dit aussi que le moyen d’apprentissage a été la souffrance. Et le résultat : notre salut !
Nous aimerions souligner cette expression : “pour tous ceux qui lui obéissent”. L’obéissance n’est pas du tout naturelle au cœur humain. C’est la révolte qui lui est naturelle ! On pense bien sûr à celle de Satan, qui a considéré comme un objet à voler d’être égal à Dieu (voir Philippiens 2. 6). Adam lui a emboîté le pas ; lui aussi a voulu être égal à Dieu : “Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal”, a dit Satan (Genèse 3. 5). Mais le Fils, lui, a voulu apprendre l’obéissance. Il est “Dieu béni éternellement” (Romains 9. 5), il a créé l’univers (Hébreux 1. 2), et c’est “lui qui, étant en forme de Dieu, … s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes” (Philippiens 2. 6-7). Comme si devenir un homme n’était pas un abaissement suffisant, le Fils est allé encore plus loin : “Et, étant trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (v. 7-8).
Refuserions-nous notre soumission à Celui qui nous a tant aimés qu’il “s’est livré lui-même pour nous” (Éphésiens 5. 2), à ce Dieu fait Homme qui a voulu, pour nous sauver, apprendre lui-même l’obéissance, et à qui a été donnée, pour son obéissance, l’autorité suprême ? “C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se plie tout genou… et que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père” (Philippiens 2. 9-11).
“Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger” (Matthieu 11. 29-30).