Le Seigneur est proche
Arrêtons-nous sur l’expression “toutes choses”. Ce verset ne nous dit pas que toutes choses sont bonnes. Nous savons que les circonstances que nous rencontrons ne le sont pas toujours. Le deuil, la maladie, les handicaps et la guerre ne sont pas bons en eux-mêmes. Ils surviennent à cause du péché qui règne autour de nous. Quand Dieu a créé le monde, il a dit que “tout ce qu’il avait fait… était très bon” (Genèse 1. 31). Mais les conséquences du péché ont tout gâté.
Le Seigneur ne nous dit donc pas que toutes choses sont bonnes, mais que Dieu fait tout concourir à notre bien. Il peut faire sortir du bien des pires circonstances. La Bible nous en donne quelques exemples.
Après la mort d’Étienne, il y a eu “une grande persécution” contre les chrétiens de Jérusalem (Actes 8. 1). Était-ce une mauvaise chose ? Oui, d’un côté, mais les croyants ont alors été dispersés et ils sont allés “de lieu en lieu, annonçant la Parole” (v. 4). “La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre crurent et se tournèrent vers le Seigneur” (11. 21). C’était donc, en réalité, une bonne chose !
Citons également ce qui s’est passé en Actes 16. Dirigés très clairement par le Seigneur (voir v. 7-10), Paul et Silas sont allés à Philippes, une ville d’Europe. Ils ont guéri une servante qui avait un démon qui la poussait à prédire l’avenir. Elle rapportait donc beaucoup d’argent à ses maîtres qui, après avoir saisi Paul et Silas, ont excité la foule contre eux. Alors les autorités romaines ont donné l’ordre de les battre et les ont jetés en prison (v. 23). Ce n’était pas très agréable pour ces serviteurs de Dieu, pas une bonne chose apparemment ! Et pourtant, c’est grâce à cela que le gardien de la prison et sa famille ont été sauvés et qu’une assemblée s’est formée à Philippes. Plus tard, Paul écrira une lettre aux croyants de cette ville.