En 1859, Darwin faisait paraître son ouvrage : L’origine des espèces. On s’empara très rapidement de la théorie qu’il y exposait pour nier une des affirmations fondamentales de la Genèse : Dieu a créé l’homme “à son image, à sa ressemblance” (1. 26). Aujourd’hui, l’homme se conçoit comme un animal parmi les autres. Beaucoup de nos contemporains pensent qu’on peut aisément se passer de Dieu pour expliquer l’origine de la vie.

Est-il donc impossible de croire en Dieu aujourd’hui ? La science a-t-elle détruit la foi ?

En 1922, pour la première fois, le physicien russe Friedman propose une idée révolutionnaire : l’univers serait né d’un big bang, une explosion initiale à partir de laquelle il serait en constante expansion et en refroidissement. C’est un tollé dans les milieux scientifiques. En effet, supposer un début à l’existence de tout pose la question que la science ne peut résoudre : comment tout peut-il naître de rien ? Qui a allumé la mèche d’où cette explosion est partie et l’a réglée d’une manière aussi précise pour qu’elle permette l’apparition de la vie ?

Cependant, même si aujourd’hui la théorie du big bang, peu contestée scientifiquement, est connue du grand public, on n’a pas constaté que l’existence d’un Créateur ait massivement été reconnue ! En fait, les avancées scientifiques qui se succèdent et modifient les précédentes n’ont pas changé la question que nous pose le Dieu de la Bible : Je te dis que je t’aime. Me crois-tu ? – Non, répondrons-nous peut-être, si tu nous aimes, pourquoi les enfants malades, les tsunamis, les guerres… ?

Il pourrait nous faire remarquer que dans le monde tel qu’il l’avait initialement conçu, rien de tout cela n’existait. Mais Dieu ne se contente pas de parler. Il agit. Jésus est né, il a grandi et vécu avec nous, il nous a parlé et guéris, et il a accepté la mort que nos péchés méritaient. C’est ainsi que Dieu nous prouve son amour.