“Son palais est plein de douceur”. Ce verset conclut la description que l’épouse fait de son bien-aimé, description qui commence au verset 10 : “Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille”. Au verset 13, elle décrit ses lèvres qui sont comme “des lis distillant une myrrhe limpide”. Sa bouche est la dixième et dernière partie de la description de son bien-aimé, image pour nous du Seigneur Jésus. Tout ce qu’il disait faisait les délices du Père. Il connaissait la valeur de chaque mot qu’il prononçait, car il disait toujours ce que le Père lui avait donné à dire et comment il devait le dire (voir Jean 12. 49).

Oui, “toute sa personne est désirable”. Cela synthétise la réponse donnée aux filles de Jérusalem. Qu’il s’agisse des pensées et des plans merveilleux qui se forment dans sa tête, de la force de sa jeunesse permanente que manifestent ses cheveux noirs et bouclés, de la douceur, la paix et l’amour qui brillent dans ses yeux, ou des paroles pleines de grâce qui sortent de ses lèvres – tout est désirable. C’est aussi vrai de ses mains qui ont guéri et donné la bénédiction, de ses sentiments profonds dont la pureté brille comme de l’ivoire blanc ou de ses jambes robustes et fermes pour accomplir la mission donnée par le Père – toute sa personne est désirable !

“Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami”. Son bien-aimé est aussi son ami, celui avec qui elle désire passer du temps. Quelle tristesse pour un homme si son épouse préfère passer du temps avec d’autres amis… ! Examinons notre cœur : celui que nous appelons notre Bien-aimé est-il aussi l’ami à qui nous confions toutes nos circonstances ? Est-ce avec lui que nous aimons passer beaucoup de temps ?

Toute sa Personne est-elle désirable pour nous ? Si c’est bien le cas, nous voudrons apprendre de lui et suivre son exemple. Le cœur du Père trouve son plaisir en lui : est-ce qu’il remplit aussi le nôtre ?