C’est toujours un mauvais signe quand les cœurs ne s’intéressent plus au message de la grâce. Un tel désintérêt est la preuve d’un déclin spirituel. Certains croyants sont si occupés à étudier les vérités profondes de la Parole de Dieu qu’ils se permettent de mépriser la simplicité de l’évangile.

Paul a été le plus éminent docteur de l’Église, mais jusqu’à la fin de sa vie son cœur a été plein de zèle pour l’évangile. Il était de tout cœur avec les évangélistes annonçant la Parole de vie aux hommes morts dans leurs fautes et dans leurs péchés (Éphésiens 2. 1). Même emprisonné dans son logement, il se réjouissait parce que sa situation contribuait à la progression de l’évangile. En faisant emprisonner l’apôtre, Satan, sans aucun doute, pensait empêcher la proclamation de la bonne nouvelle. Mais, en fait, tous ceux qui étaient à la cour de César, et même tous les autres, savaient que Paul était prisonnier parce qu’il servait Christ. Les soldats désignés pour le garder ont dû eux-mêmes entendre le message de la grâce annoncé à un monde coupable. Il semble qu’un bon nombre d’entre eux aient cru au Seigneur Jésus (Philippiens 1. 13 ; 4. 22).

Pouvez-vous imaginer un instant la joie qui a dû remplir le cœur de Paul et celui de Silas lorsque le gardien de la prison de Philippes a été amené aux pieds du Sauveur ? Paul et Silas avaient été jetés en prison et Dieu s’est servi d’eux pour la conversion du geôlier et de sa maison (Actes 16. 23-34) ! Encore une fois, la grâce a triomphé malgré des circonstances apparemment contraires. La cellule de la prison est devenue une chapelle pour annoncer l’évangile. Là, des âmes se sont tournées des ténèbres à la lumière, des soldats romains endurcis sont devenus serviteurs d’un Maître bien plus grand que César.