Le Seigneur est proche
Dieu avait donné beaucoup d’enfants à Job : sept fils et trois filles (v. 2). Ils aimaient se retrouver, même à l’âge adulte. C’était une famille heureuse : ils passaient souvent du temps ensemble. Les fils considéraient leurs sœurs comme des égales, ce qui n’était pas courant autrefois.
Job se demandait toujours si ses fils n’avaient pas péché pendant ces jours de fête. Apparemment, il ne participait pas aux fêtes de ses enfants. Il ne savait donc pas ce qui s’était vraiment passé, mais il comprenait que des dérapages étaient toujours possibles. Nous pouvons pécher en paroles, en actions, et même dans nos pensées. Job offrait donc des holocaustes pour chacun des membres de sa famille. Il est cependant triste de voir qu’il ne réalisait pas qu’il pouvait aussi avoir besoin d’un sacrifice pour lui-même. L’holocauste nous parle de Christ dans son entier dévouement : il s’est offert lui-même à Dieu, en parfait sacrifice (voir Éphésiens 5. 2 ; Hébreux 9. 14).
Au chapitre 2, nous entendons parler de “la” femme de Job. Il n’est pas mentionné qu’il en ait eu plusieurs, ni des concubines, comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament. Voyant la peine profonde de son mari et ses souffrances, elle lui suggère : “Maudis Dieu et meurs” (v. 9). Quel conseil épouvantable ! La réponse de Job est douce, mais ferme : “Tu parles comme parlerait l’une des insensées ; nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ?”. L’Esprit de Dieu ajoute : “En tout cela Job ne pécha pas de ses lèvres” (v. 10).
Sachant qu’il a lui-même des faiblesses, un mari devrait être plein d’amour envers sa femme. C’est très important ! Aujourd’hui, les familles ont souvent plus de difficultés pour se retrouver : les parents ont d’autant plus à prier le Seigneur pour leurs enfants et petits-enfants, à intercéder pour eux. Les prières sont indispensables. Cette responsabilité ne se termine pas quand les enfants ont grandi ou ont quitté la maison.