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Le Seigneur est proche

Mon bien-aimé est blanc et vermeil… Sa tête est un or très fin… ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d’or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres.
Cantique des cantiques 5. 10-11, 15
L’Époux et l’Épouse (8)

L’épouse continue à décrire son bien-aimé : “ses jambes [sont] des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d’or fin”.

Les piliers de marbre parlent de la stabilité, de la fermeté du bien-aimé dans sa marche. Quel contraste avec nos “genoux défaillants” (Hébreux 12. 12) et notre tendance à hésiter entre deux chemins (voir 1 Rois 18. 21). Le marbre est blanc, couleur que nous voyons plusieurs fois dans le tableau fait par l’épouse. Le bien-aimé lui-même est blanc : le Seigneur Jésus est parfaitement pur, “saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs” (Hébreux 7. 26).

En plus de la couleur blanche, on trouve aussi la mention de l’or. C’est l’image de la justice ou sainteté divine ; on voit l’or à plusieurs reprises dans le portrait du bien-aimé. “Sa tête est un or très fin”, ses mains sont des rondelles d’or, ses jambes reposent sur des bases d’or fin. Qu’il s’agisse des pensées et des projets (la tête), des œuvres (les mains) ou de la marche (les jambes), tout parle de cette sainteté, de cette justice divine : la justice parfaite de notre Bien-aimé, “Jésus Christ, le Juste” (1 Jean 2. 1).

“Son port [est] comme le Liban, distingué comme les cèdres”. Les monts du Liban tirent leur nom de la neige qui couvre leurs sommets. La couleur blanche se retrouve ainsi depuis le début jusqu’à la fin du portrait du bien-aimé. L’épouse est remplie d’admiration en le contemplant. Il ressemble à une montagne, haute et majestueuse. Le Psaume 113 parle ainsi de lui : “L’Éternel est haut élevé au-dessus de toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux” (v. 4). Au contraire, les grands de ce monde, y compris les gouverneurs romains et les chefs religieux juifs, étaient trop aveuglés par leurs préjugés pour reconnaître le Seigneur Jésus comme “la sagesse de Dieu”. En effet, “s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire” (1 Corinthiens 2. 8). Mais pour nous qui croyons en lui, Jésus a tellement de prix (1 Pierre 2. 7) !

A. Behnam

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