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Le Seigneur est proche

Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
1 Corinthiens 11. 23-24
Est-ce que je te manque ?

Nous avons un prix immense pour le cœur du Seigneur Jésus, et en instituant la Cène, il nous a laissé un souvenir qui parle de façon toute spéciale de son amour et de sa mort pour nous. Pendant son absence, il ne veut pas que nous l’oubliions. En prenant ce repas, nous montrons que nous l’aimons et que nous l’attendons. “Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Corinthiens 11. 26). Jésus est parti, et il nous manque !

Ce geste de prendre le pain et le vin qu’il nous tend est-il réservé à des croyants très spirituels ? Non, c’est ce que Christ attend de tous les cœurs qui l’aiment ! Écoutons le Seigneur dire à ceux qui lui appartiennent : “Faites ceci en mémoire de moi” ! Voyons aussi ce qu’écrit l’apôtre Paul : “Vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne”. N’est-ce pas comme si Jésus disait : Est-ce que je manque à mes rachetés ? Est-ce qu’ils ont hâte que je revienne ?

Quelles réponses allons-nous donner à ces questions pleines d’amour ?

d’après J.A. Trench
En prenant ce repas en mémoire de toi,
Nous rappelons Seigneur, que tu as pris un corps,
Que tu t’es abaissé, allant jusqu’à la croix,
Que le Prince de vie est passé par la mort.

Car en buvant la coupe et en mangeant ce pain,
Nous annonçons ta mort jusqu’à ce que tu viennes.
Aujourd’hui rejeté, tu reviendras demain
Nous prendre auprès de toi : ta promesse est certaine !

Le temps du souvenir alors aura pris fin,
Enfin tous réunis, Seigneur, nous te verrons,
Nos cœurs seront remplis de ton amour divin,
Sans jamais nous lasser, nous te glorifierons.

F. Fuzier – P.E. Fuzier

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