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Le Seigneur est proche

L’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ?
Genèse 3. 9
L’appel de Dieu (1)
Dès le commencement

Nous connaissons très bien l’histoire de la désobéissance de l’homme et de sa chute (Genèse 3). Dieu avait “fait l’homme droit” (Ecclésiaste 7. 29), mais il est tombé dans le piège du serpent – le diable. Adam et Ève ont désobéi à Dieu et ont mangé “de l’arbre de la connaissance du bien et du mal” (Genèse 2. 17 ; 3. 6). Ils ont alors réalisé qu’ils étaient nus. Ils ont donc cousu ensemble des feuilles de figuier pour essayer de couvrir leur nudité. Malgré cela, dès qu’ils ont entendu la voix de Dieu, ils se sont cachés au milieu des arbres du jardin (3. 7-8). Ils étaient coupables, ils le savaient ! La Parole de Dieu est admirable ; elle nous montre que dès le commencement l’homme n’a pas pu cacher sa culpabilité devant Dieu – et c’est encore vrai aujourd’hui.

Pour que les hommes puissent être sauvés, Dieu doit faire le premier pas. Son appel doit atteindre le cœur et la conscience du pécheur. Dieu désire que l’homme qui a désobéi soit réconcilié avec lui : c’est une grâce merveilleuse !

Dieu demande à l’homme : “Où es-tu ?” (verset du jour). Adam répond : “J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, alors je me suis caché” (3. 10). Celui qui désobéit à Dieu se sent coupable – même s’il cherche souvent à faire taire sa conscience – et il a peur, il a honte. Mais “Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau et les revêtit” (v. 21). Dieu lui-même fournit des vêtements pour que l’homme puisse se tenir dans sa présence et qu’il connaisse le repos de la conscience.

Dieu ne savait-il pas où étaient Adam et Ève ? Bien sûr que si ! Par sa question, il voulait exercer leurs consciences, leurs cœurs, et montrer que cette désobéissance les éloignait de lui. Il est merveilleux de voir que Dieu ne voulait pas les laisser loin. Il ne veut pas non plus que nous nous tenions à distance.

Dieu a donné à Adam et à sa femme des habits faits de peaux de bêtes. La mort d’un animal a donc été nécessaire. Pour nous, Dieu a fourni “la plus belle robe” (voir Luc 15. 22), celle de la justice divine. Elle nous a été acquise par l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix : il “a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25). Dieu nous a appelés à lui par l’évangile et nous a ainsi approchés tout près de son cœur.

K. Quartell

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