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Le Seigneur est proche

Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille. Sa tête est un or très fin… ses mains, des rondelles d’or, où sont enchâssées des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs.
Cantique des cantiques 5. 10-11, 14
L’Époux et l’Épouse (7)

L’épouse continue ici à faire le portrait de son bien-aimé, image du Seigneur Jésus, et elle parle de ses mains. Elle avait déjà dit que sa tête était un or très fin. Ici, il en est de même de ses mains : “des rondelles d’or, où sont enchâssées des chrysolithes”. Ses actions autant que ses pensées sont parfaites, l’or était une image de cette perfection divine. À quoi voyons-nous cette perfection divine dans les actions du Seigneur Jésus ?

D’abord, les cieux sont l’ouvrage de ses mains (Psaume 19. 2 ; Colossiens 1. 16). Qu’elle est belle, cette création ! Et puis, pendant sa vie, il a posé ses mains sur des lépreux et il les a guéris. Il a touché les yeux d’un aveugle, et celui-ci a retrouvé la vue. Il a étendu ses mains sur le cercueil d’un jeune homme, et le mort est revenu à la vie. La mention de la chrysolithe ajoute une beauté particulière à ce tableau symbolique. Avec l’or, cette pierre précieuse évoque la gloire et la perfection des œuvres de notre bien-aimé Seigneur. Et pourtant, l’homme dans sa folie, ou plutôt nous-mêmes, dans nos péchés, nous avons percé “ses mains d’or” avec des clous pour l’attacher à la croix ; elles sont donc représentées par “des rondelles” – avec leur trou central.

Le même verset parle du “ventre” du bien-aimé, ou plutôt de ses entrailles. Ce mot évoque les sentiments profonds, les émotions intenses, qu’on retrouve aussi dans l’expression : “profonde miséricorde” (ou “entrailles de miséricorde”) en Colossiens 3. 12. La bien-aimée mentionne l’aspect de son ventre : “un ivoire poli”, dont la blancheur évoque aussi la perfection de Jésus, “le Saint de Dieu” (Marc 1. 24).

En effet, Jésus pouvait dire aux chefs religieux juifs : “Qui d’entre vous me convainc de péché ?” (Jean 8. 46). Pendant sa vie, il a été entièrement séparé du mal et, en même temps, il a montré une profonde compassion envers les hommes. Ses disciples en ont été les objets : il les a aimés comme le Père l’a aimé (Jean 15. 9). Mais il a aussi manifesté cette compassion envers les foules qui le suivaient – il les voyait comme des brebis qui n’avaient pas de berger (Matthieu 9. 36). Il a même prié pour ses ennemis qui l’ont crucifié : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34). C’est cela, la perfection des “entrailles” de Jésus : un amour incommensurable pour les humains !

d’après A.M. Behnam

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