Le Seigneur est proche
L’épouse continue ici à faire le portrait de son bien-aimé, image du Seigneur Jésus, et elle parle de ses mains. Elle avait déjà dit que sa tête était un or très fin. Ici, il en est de même de ses mains : “des rondelles d’or, où sont enchâssées des chrysolithes”. Ses actions autant que ses pensées sont parfaites, l’or était une image de cette perfection divine. À quoi voyons-nous cette perfection divine dans les actions du Seigneur Jésus ?
D’abord, les cieux sont l’ouvrage de ses mains (Psaume 19. 2 ; Colossiens 1. 16). Qu’elle est belle, cette création ! Et puis, pendant sa vie, il a posé ses mains sur des lépreux et il les a guéris. Il a touché les yeux d’un aveugle, et celui-ci a retrouvé la vue. Il a étendu ses mains sur le cercueil d’un jeune homme, et le mort est revenu à la vie. La mention de la chrysolithe ajoute une beauté particulière à ce tableau symbolique. Avec l’or, cette pierre précieuse évoque la gloire et la perfection des œuvres de notre bien-aimé Seigneur. Et pourtant, l’homme dans sa folie, ou plutôt nous-mêmes, dans nos péchés, nous avons percé “ses mains d’or” avec des clous pour l’attacher à la croix ; elles sont donc représentées par “des rondelles” – avec leur trou central.
Le même verset parle du “ventre” du bien-aimé, ou plutôt de ses entrailles. Ce mot évoque les sentiments profonds, les émotions intenses, qu’on retrouve aussi dans l’expression : “profonde miséricorde” (ou “entrailles de miséricorde”) en Colossiens 3. 12. La bien-aimée mentionne l’aspect de son ventre : “un ivoire poli”, dont la blancheur évoque aussi la perfection de Jésus, “le Saint de Dieu” (Marc 1. 24).
En effet, Jésus pouvait dire aux chefs religieux juifs : “Qui d’entre vous me convainc de péché ?” (Jean 8. 46).