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Le Seigneur est proche

Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez exposés à diverses épreuves, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la patience… Que personne, quand il est tenté, ne dise : Je suis tenté par Dieu – car Dieu ne peut pas être tenté par le mal, et lui ne tente personne.
Jacques 1. 2-3, 13
L’Éternel dit à Satan : … Voilà [Job] entre tes mains, seulement épargne sa vie. Et Satan… frappa Job d’un ulcère malin.
Job 2. 6-7
Ce que l’histoire de Job nous apprend (2)

Le livre de Job lève le voile sur ce qui se passe dans le monde invisible : nous voyons Satan aller et venir sur la terre et observer ce que font les hommes que Dieu, dans son amour, désire bénir. Il vient même se présenter devant Dieu, et son but est clair : dresser Job contre Dieu et Dieu contre Job. Son nom, “Satan”, signifie d’ailleurs adversaire. En Apocalypse 12. 10, il est aussi appelé “l’accusateur des frères”. Il prend plaisir à nous faire du mal, à nous empêcher de goûter les bénédictions de Dieu et de nous réjouir en lui.

Mais Dieu met des limites à l’action de Satan : il ne peut pas aller jusqu’au bout de ses mauvais objectifs. “Dieu est bon et bienfaisant” (Psaume 119. 68). Le péché, totalement contraire à sa nature sainte, lui est donc odieux : “Dieu est lumière et il n’y a en lui aucunes ténèbres” (1 Jean 1. 5). Il peut éprouver la foi d’un croyant, comme Abraham en Genèse 22, mais il ne suggérera jamais à quelqu’un de faire ce qui est mal. Nos mauvais penchants ou nos désirs de pécher viennent de notre mauvaise nature (voir Jacques 1. 13-15). Tous les hommes la possèdent depuis la désobéissance d’Adam et Ève. La Bible l’appelle “la chair” (Colossiens 2. 18), ou “chair de péché” (Romains 8. 3).

Job devait apprendre à mieux se connaître, et à mieux connaître Dieu. Il atteint ce but, à la fin du livre, lorsqu’il dit : “Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu” (Job 42. 5). Le résultat, c’est aussi une humiliation nécessaire, celle que tout homme – même les croyants pieux, comme Job – doit vivre un jour devant Dieu : “J’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre” (v. 6).

Si Dieu nous éprouve, il veut nous bénir (Jacques 5. 11 ; Job 42. 10-17). Il est difficile de penser cela quand on est au cœur de la tourmente, mais lorsque nous sortons purifiés du creuset de l’épreuve, nous vivons une réalité à laquelle Dieu voulait nous amener : le vrai bonheur se trouve près de lui, toujours plus près de lui.

d’après E.P. Vedder

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