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Le Seigneur est proche

Le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous.
2 Corinthiens 4. 6-7
Un trésor dans des vases de terre

Lorsque nous réalisons combien la chair – notre nature marquée par le péché – est mauvaise, nous devons apprendre à ne plus être occupés de nous-mêmes et à regarder vers Christ. Tournés vers lui, nous serons alors imprégnés de ses caractéristiques morales. Quels sont ces traits de caractère ? L’obéissance et la dépendance à l’égard de Dieu, la patience, la douceur, la maîtrise de soi, et bien d’autres encore. En Galates 5. 22-23, nous voyons ces qualités présentées comme le “fruit du Saint Esprit” qui doit se montrer concrètement dans la vie du croyant. Paul explique que nos corps, qu’il appelle des “vases de terre”, contiennent ce trésor spécial : Jésus Christ, demeurant dans chaque croyant. Mais pour que la lumière de Christ soit vue en nous, il faut que le vase soit brisé, c’est-à-dire que le moi soit mis de côté ; en pratique, cela signifie ne pas chercher à nous mettre en avant nous-mêmes, ne pas rechercher notre propre intérêt, mais seulement la gloire de Christ.

Un autre point nous interpelle : l’apôtre Paul rappelle que nous devrons tous être “manifestés devant le tribunal de Christ” (2 Corinthiens 5. 10). Pas dans le but d’être jugés, mais pour que nous soyons d’accord avec lui sur l’appréciation de tout ce que nous avons fait au cours de notre vie. Nos motivations, notre égoïsme pouvant même être associé à notre service pour le Seigneur, tout sera alors révélé à la lumière de sa sainte présence. Ce qui a été fait en secret ou à la vue de tous, sur le lieu de travail ou à la maison, ce qui a été dit dans un cadre privé ou en public, tout sera mis à nu.

Mais lorsque nous nous présenterons devant le tribunal de Christ, la chair ne sera plus en nous. Nous serons alors avec Christ et semblables à Christ, et nous nous réjouirons de ce que notre ancienne nature égoïste, “la chair de péché” (Romains 8. 3), ait disparu une fois pour toutes. Seul ce qui était de Christ, ce que lui-même a produit dans nos cœurs, demeurera à jamais. Cherchons donc jour après jour à lui plaire, dans tout ce que nous vivons, “fixant les yeux sur Jésus, le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement” (Hébreux 12. 2).

J. Redekop

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