Le passage du jour tient sur quelques lignes, mais il contient pourtant plusieurs enseignements fondamentaux pour la foi.

Tout d’abord, nous y voyons Moïse et Élie s’entretenir et parler avec Jésus. Ces deux verbes ne sont pas anodins, ils sont l’illustration de l’intimité personnelle qui existe entre le Seigneur et ceux qui le connaissent. Adam et Ève pouvaient s’adresser à Dieu dans le jardin d’Éden, les disciples parlaient directement avec Jésus, et nous aussi nous pouvons lui parler par la prière, en attendant de le voir dans la gloire après son retour.

Ensuite, le sujet de la conversation est particulièrement remarquable : c’est sa mort. Ce sujet, généralement source de tristesse et d’angoisse, ne l’est pas pour les croyants car la mort de Jésus est associée à sa résurrection. C’est par sa mort et sa résurrection qu’il a accompli tous les plans de Dieu et fait de nous des enfants de Dieu, purifiés et promis au ciel pour l’éternité. Alors, lorsque nous venons le dimanche louer notre Sauveur, nous pouvons nous aussi, à la lumière de la résurrection, “parler de sa mort” ; dans les cieux, les rachetés en parlent à la lumière de la gloire, et c’est ce que nous ferons aussi bientôt.

Enfin, il est précisé “qu’il allait accomplir” cette mort. Il s’agissait là d’un plan prévu à l’avance et qui devait être mis en œuvre. Le terme “accomplir” suggère le caractère complet, parfait et définitif de l’œuvre du Seigneur Jésus. Contrairement à n’importe quelle autre mort, la mort de Jésus devait être productive et salvatrice. De plus, le fait que Jésus parle à l’avance de cette mort comme de quelque chose qu’il prévoyait, nous montre toute l’étendue de l’attention et de l’amour qu’il a pour nous. Il avait décidé à l’avance de venir mourir pour nous permettre d’accéder au ciel !

Quel encouragement pour nous, pécheurs ! Le sacrifice de Jésus nous introduit dans une relation d’amour avec notre Dieu et nous offre une bénédiction inestimable : la paix éternelle.